20 ans déjà, de services de proximité judiciaire

Lecture 3 minute(s)

C’est entouré des différents membres représentant le corps judiciaire, ainsi que du Président de Grand Lac, Renaud Beretti et de son adjoint en charge de la Maison de la Justice à Aix-les-Bains, Thibault Guigue, que la Présidente du Tribunal de Chambéry et la Présidente Départementale pour l’accès aux droits de Savoie, Hélène Bigot, a célébré les 20 ans de service aux citoyens de l’établissement public et judiciaire, créée le 15 janvier 2003.

Les Maisons de Justice sont indispensables aujourd’hui pour garantir un accès aux droits équitable pour tous. “Même quand les tribunaux ferment, les MJD restent debout.”, ponctue la Présidente du Tribunal de Chambéry. C’est dire si elles ont un rôle fondamental dans le système judiciaire, puisqu’elles ont en délégation du Procureur de la République, le traitement de la petite et moyenne délinquance. Regroupant les différents corps de métier du pôle judicaire : les avocats du barreau de Chambéry, qui proposent des permanences juridiques gratuites en droit fiscal, la PJJ, l’aide aux victimes, les conciliateurs de justice pour les litiges entre particuliers inférieur à 5 000€, le défenseur des droits, ainsi que des permanences de notaires et de nombreuses associations. “En France, il n’y a qu’une Cours de Cassation, mais 150 MJD. La justice de proximité ne fonctionne, que parce qu’elle va vers les gens.” ajoute la Présidente du Tribunal de Chambéry. Ce sont elles, qui font rayonner la justice avec un grand J.” En chiffre, en 2003, c’était 613 demandes d’information contre 2 726 en 2023, 332 mesures alternatives aux poursuites et décisions simplifiées contre 226 à ce jour. Les mesures alternatives, qui découlent de la loi du 23 juin 1999, ont pour objectif d’augmenter l’efficacité de l’action de la justice, et de donner une réponse pénale adaptée. Elles sont sous l’autorité du Procureur de la République ou de ses délégués, et ont pour but de donner réparation tout en mettant fin aux troubles, résultant de l’infraction, sans avoir à saisir le Tribunal. Elles sont au nombre de 17 à l’heure actuelle, et interviennent par exemple, dans des cas de violences familiales, de sécurité routière, de responsabilité parentale, de sensibilisation aux dangers d’usage de stupéfiants, d’éco-citoyenneté, de médiation pénale.

 

Publicité
Icone

Hebdo des Savoie

www.hebdo-des-savoie.fr

Ajouter à l'accueil