28 juin : ce qu’en pensent les candidats

La date du second tour des élections fixées au 28 juin prochain, les différents candidats nous ont donné leur opinion sur le sujet. 

Philippe Hector
M. Hector préfère garder ses réserves quant à la tenue du second tour le 28 juin, le conseil scientifique devant valider cette date le 10 juin prochain. Il se dit d’ailleurs assez partagé sur l’idée : sortant tout juste du confinement, le risque d’une nouvelle vague de l’épidémie est toujours là. Mais il pense aussi qu’avec les conseils municipaux élus dès le premier tour qui commencent à se mettre en place, les autres communes doivent elles aussi trouver leur place, donc se voit dans l’obligation de prendre acte.
En ce qui concerne la mise en œuvre de la seconde partie de sa campagne, il trouve que c’est prématuré d’en parler maintenant vu que les modalités n’ont pas encore été validées. Les réunions publiques devant probablement être interdites, ainsi que le porte à porte et le tractage, il s’attend à ce que la campagne passe essentiellement par les médias et les réseaux sociaux.
Il a aussi tenu à souligner le fait que la situation que nous venons de vivre est inédite par ses enjeux et nouveaux besoins qui ont pu surgir, se disant prêt à apporter des réponses et des solutions.
Enfin, il insiste sur le fait que des personnes de sa liste (médecins, aides-soignantes, personnel médico-social) ont été présentes dans la crise et qu’il est accompagné d’adjoints et élus sortant qui l’ont gérée au niveau municipal. 

Christian Heison
Dans la continuité de ses déclarations de la semaine dernière, le candidat considère que la décision étant nationale, elle s’impose à tous, que l’on soit d’accord ou pas. Il pense toutefois que l’environnement sanitaire est maintenant mieux maitrisé et qu’il est possible d’assurer la sécurité des électeurs comme des assesseurs.
Bien entendu, la situation «exceptionnelle et historique» va le pousser à être innovant dans sa manière de faire campagne, avec des réunions probablement interdites et le porte à porte compliqué. Considérant qu’il est au point sur la communication numérique, il ne souhaite pas oublier les médias qui devraient gagner en importance.
toutefois, il ne souhaite pas trop s’avancer, préférant attendre les consignes concrètes sur l’organisation du scrutin et de la campagne.

Jacques Morisot
Pour Jacques Morisot, le second tour du 28 juin sera en quelque sorte un tour unique, dû à une abstention record le 15 mars et un grand écart entre les deux scrutins. Il considère d’ailleurs qu’il aurait mieux valu reporter le scrutin complètement, pesant de plus que les électeurs n’auront pas du tout les élections en tête d’ici un mois. Mais, avec son équipe, il se tient prêt à relancer sa campagne, attendant lui aussi que les consignes officielles soient données pour le faire. Ils ne souhaitent en effet pas se concentrer uniquement sur le numérique, préférant avoir d’autre options à disposition.
Il souhaite aussi q’un vrai débat soit mis en place, uniquement sur les idées de chacun.