40 personnes formées contre les intimidations scolaires
Le Centre de Ressources et d’Etudes Systémique contre les Intimidations Scolaires (ReSIS), structure associative propose un ensemble de formations permettant l’implantation d’un dispositif complet de lutte contre les souffrances scolaires : intimidation (harcèlement scolaire, cyberharcèlement), humiliation, chahut, sexting… dans les écoles, collèges, lycées et autres institutions à vocation éducatives.
Savoir agir
Les personnels des établissements du secteur de Frangy/Seyssel, 4 écoles et deux collèges, ont bénéficié d’une formation. L’objectif, mettre en place dans chaque établissement une équipe ressource, capable de traiter efficacement les situations par une prise en charge globale de tous les protagonistes. Au total, 40 personnes (des élèves, des parents, des Conseillers Pédagogiques d’Education, des psychologues scolaires, des directeurs, des animateurs périscolaires…) ont été formées, sur l’ensemble du secteur Frangy/Seysell, par visioconférence, pandémie oblige !
La formation d’une durée de 18 heures au total, permet de prendre conscience des situations problématiques et d’apprendre à les désamorcer rapidement sans avoir recours à la sanction. Au programme un peu de théorie, mais surtout des exercices pratiques de mise en situation.
Le financement de cette formation a été pris en charge par la Région Auvergne-Rhône Alpes, les Associations de Parents d’Elèves, les Municipalités et les collèges.
Le harcèlement est multiforme, il n’est pas toujours facile à repérer par les adultes, les agresseurs cherchent à être discrets et les victimes craignent de parler. D’où la nécessité d’une approche systémique du harcèlement et d’un croisement des regards de l’ensemble des adultes au sein des établissements scolaires : le personnel de cantine, les personnes en charges du temps périscolaires, les enseignants, les parents… doivent être écoutés et/ou sollicités pour l’analyse d’une situation. La prise en compte du caractère répété de ces agressions est également nécessaire et passe par une communication très étroite au sein de l’équipe éducative d’où l’intérêt et la nécessité de ce genre de formation. Angélique Triquet Psychologue de l’Education Nationale nous confie «il est impératif de prendre soin de la cible, de provoquer, des intimidateurs supposés, de l’empathie envers la victime. Il est indispensable de pouvoir libérer la parole». Ces formations sont proposées sur la base du volontariat.