5 nouvelles recrues à la gendarmerie de Rumilly

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Depuis cet été la gendarmerie a eu de nombreux départs et a accueilli 5 nouveaux membres dans ses rangs.

Emilie Balland, 38 ans, adjudante, célibataire sans enfant, ayant un charmant berger belge malinois nommé Ika. Celui-ci la suit dans toutes ses activités et tous ses déplacements. La gendarmerie est une histoire de famille, fille de gendarme elle a toujours vécu dans ce milieu. Petite elle n’était pas destinée à ce métier mais son cursus universitaire, économie et social, l’a un peu déroutée. Ces années universitaires lui ont fait comprendre qu’elle avait besoin d’un cadre. C’est ainsi qu’elle a débuté sa carrière en tant que gendarme adjoint volontaire sous contrat de 2006 à 2011 à Annecy-le-vieux. Emilie a passé le concours de sous officier en interne en 2011/2012 à l’école de gendarmerie de Chaumont. Apres, elle est partie servir dans le sud de la France du coté de Toulouse pendant 6 ans dans une petite brigade. De 2018 à 2022 elle a fait le choix de devenir instructeur dans l’école de gendarmerie de Dijon. Le 1er juillet de cette année elle a intégré le poste de sous-officier à Rumilly, brigade qui faisait partie de ses tous premiers choix. Emilie est une femme dynamique et qui est passionée par son métier. La brigade territoriale lui apporte beaucoup de surprise et un quotidien très varié. C’est un métier où l’on ne s’ennuie pas, dit-elle. Fan de ski et de randonnée, Emilie a hâte de découvrir le massif des Bauges. Fan de musique également elle pratique la guitare. Ses grandes qualités sont : son expérience, son dynamisme, son éducation et sa facilité d’adaptation. La vie en communauté lui convient parfaitement bien m’a t’elle confié, «c’est une force».

Thibault Ronjat, 26 ans, originaire de la Haute-Savoie, affecté depuis le 25 juillet de cette année à la brigade de proximité de Rumilly. Son cursus : école de gendarmerie de Chateaulin dans le Finistère. Précédemment, à l’âge de 21 ans il était gendarme adjoint volontaire pendant 3 ans à la brigade de proximité d’Ambérieux-en-Bugey dans l’Ain. Il a également fait des petits boulots. Notamment dans la restauration rapide et dans le bâtiment à l’étranger. L’envie de faire ce métier est née pour lui le jour où il a été en contacté par la Gendarmerie dans le cadre d’un rapprochement familial. A l’époque son père avait été convoqué pour être mis en lien avec une personne de sa famille dont il n’avait pas connaissance. Thibault a tout de suite accroché avec ce métier. «J’ai grandi avec les posters de Gendi le gendarme, la mascotte de la Gendarmerie partout sur les murs de ma chambre» souligne Thibault. La diversité des missions et le coté enquête judiciaire, le motive particulièrement. Il pratique de nombreux sports de montagne ainsi que le tir sportif. Son hobby : travailler le bois en menuiserie.

Lorène Hurpet, 23 ans originaire des Ardennes, a un parcours classique jusqu’à l’obtention de son BAC ES. Le lendemain de ses 18 ans elle s’est engagée pour une durée de 4 ans, comme gendarme adjoint volontaire. Puis le 22 novembre 2021, celle-ci intègre l’école de Chateaulin dans le Finistère ou elle concrétise ses 4 années sur le terrain, là ou elle a tout appris. De ce fait elle obtient le statut de sous-officier. Le 25 juillet, son premier choix d’affectation est validé, elle arrive sur la commune de Rumilly. La routine n’étant pas son truc, ce métier sans horaires et avec beaucoup d’imprévus, la motive et correspond parfaitement à son tempérament. De nature réservée, elle a réussi à mettre ce trait de personnalité de côté pour se faire entendre et respecter. Les journées les plus difficiles, Lorène trouve du réconfort auprès de son conjoint ainsi que de sa famille. C’est dans l’activité équestre qu’elle puise sa force et se maintient en forme. «Une fois passé le pallier de la porte de chez moi, l’uniforme n’est plus et je suis une personne comme tout le monde» se confie elle. Pour Lorène la vie en caserne est un respect mutuel et tout le monde joue le jeu. Le secret pour la cohésion d’équipe est la communication, dit-elle. Elle affectionne plus particulièrement le côté judiciaire.

Jeanne Stajano, 24 ans, BAC scientifique, licence de biologie écologique et science de la terre est originaire du Gard. Jeanne a travaillé dans un laboratoire grossiste alimentaire en tant que technicienne en parallèle de la préparation à son concours de sous officier. Elle l’a obtenue en septembre 2020 puis en novembre 2021 intègre l’école de gendarmerie de Dijon. Elle en sort début juillet 2022 pour être affectée le 8 août sur la commune d’Alby-sur-Chéran. Le secteur lui permet d’apprendre le métier qui est très varié dans la région. Pour le moment Jeanne affectionne ce département de la Haute-Savoie et compte poursuivre ici. Son calme est le trait de caractère qui l’aide au quotidien, lui permettant de faire face à toutes les situations, même les plus compliquées. Elle est intimement convaincue que lorsqu’elle est sincère et claire dans ses propos face au public, les personnes sont beaucoup plus ouvertes à la discussion sans agressivité. Les affaires à traiter sont variées et touchent toutes les classes sociales sur le secteur de Rumilly, dit-elle. Jeanne est passionnée d’équitation et possède 2 chevaux. Pratiquant le hand-ball son hobby est la photographie des oiseaux. Petite anecdote : «lors d’une patrouille devant un établissement scolaire, une petite fille en la voyant a eu très peur d’elle en uniforme. De ce fait, elle aimerait faire passer un message à la population où «les gendarmes sont là pour vous protéger» et où chacun peut aller les saluer et s’entretenir avec eux.

Jean-Marie Le Cardinal, 43 ans, Adjudant, a fait son service militaire en 2000, dernière année où il était en vigueur. Il était fusillé marin à Cherbourg. Il a travaillé dans le civil 1 an. Puis a intégré l’école de gendarmerie en décembre 2001 à Chateaulin dans le Finistère. Il a été nommé en Guadeloupe, où il est resté 3 ans et 4 mois. Ensuite il a fait sept mois au PSIG de Nantes, peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie. Il a poursuivi 1 an à Montluçon en école de gendarmerie. Jean-Marie fait 5 ans en escadron à Rennes, gendarmerie mobile. A la dissolution de son régiment, il part en 2011 à nouveau en Guadeloupe jusqu’en 2016. Puis il va en Normandie jusqu’en 2019, à la compagnie d’Avranches. A suivre, il part au Gabon, où il y reste 3 ans. C’est une base permanente Française, accompagnant les armées. Leur mission : police judiciaire, renseignement, escorte, aide administrative et formation des Gabonnais. En février 2022, il se rends au Burundi pour former les militaires autochtones dans la cadre de coopération. Il arrive dans la brigade de Rumilly le 5 août de cette année. Il n’a pu obtenir son choix de coeur, à savoir la Bretagne. Jean-Marie est fort d’une riche expérience de terrain. Etant gradé d’encadrement, pour lui c’est un beau challenge face aux jeunes recrues. Il a toujours vécu en caserne. Il est passionné par la course à pied et le cyclisme. Sa femme et sa fille le suivent sur tous ses postes et missions. Petite Anecdote : amoureux des chats, il a ramené les 3 siens du Gabon. De plus il a rapporté avec lui une jolie philosophie Gabonaise : «vous les Français vous avez la montre, nous on a le temps».

Tous s’accordent à dire que la sensibilité de chacun est une force et qu’ils s’entraident pour donner le meilleur d’eux mêmes au quotidien en brigade et sur toutes les interventions. Les gendarmes sont une équipe soudée qui se relaie dans de nombreux cas. L’apprentissage et l’expérience des situations, leur donne cette force et ce professionnalisme dans leurs investigations. Pour eux c’est un métier «passion», un engagement de tous les instants, une longue et grande carrière en Gendarmerie.

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