La suppression de la digue de la zone de baignade suit son cours
Les travaux démarrés le 8 août sur le plan d’eau de la base de loisirs se poursuivent et ont bien avancé. Ils devraient prendre fin d’ici la fin du mois. L’objectif : résoudre les problèmes de pollution et pour cela supprimer la digue ceinturant la zone de baignade afin de favoriser la circulation de l’eau en direction de l’exutoire. Car l’ilot ensablé, partiellement retiré en 2010, ne permettait pas une évacuation optimale (les bandes sableuses créaient une cuvette et par conséquent un foyer d’accumulation propice au développement de bactéries).
Installation d’un barrage flottant
Une première étape d’étiage de 30 centimètres avait été réalisée (en plus des 50 centimètres de baisse naturelle du niveau d’eau causée par la sècheresse, soit une baisse de 80 centimètres au total) afin de faciliter l’intervention des engins sur l’eau. Une piste d’accès a ensuite été créée depuis le parking principal jusqu’à la plage avec des géotextiles pour limiter l’impact des engins sur les espaces enherbés. Le 29 août, une ceinture périphérique (barrage flottant) était disposée dans l’eau pour préserver le reste du plan d’eau des sédiments en suspension générés par l’intervention de la pelle et éviter aux poissons de traverser la zone de travaux. Cette ceinture est maintenue par des socles en béton disposés sur les rives. Deux rideaux de bottes de paille ont également été installés au niveau de l’exutoire pour filtrer l’eau avant son passage dans le petit plan d’eau.
Le 31 août, Christian Heison, maire de la Ville et Emmanuelle Lampin, responsable mobilité et développement durable, effectuaient une visite de chantier auprès de Jérôme Fontenoy, conducteur de travaux et de Ghislain Drevet, chef de secteur chez Sassi BTP. L’occasion de faire un point sur les différentes étapes et évoquer l’avancée des travaux.
«Ces travaux devaient être effectués pendant la fermeture de la baignade, mais aussi pendant la période la plus propice à la préservation de la faune du refuge LPO et afin de garantir l’ouverture du réservoir mouche pour ne pas empêcher les activités de pêche qui reprennent début octobre» expliquait alors Emmanuelle Lampin.
Une digue sur la digue
Dès le lendemain, une digue provisoire était créée sur la digue existante (de la rive à l’exutoire) pour permettre à la pelle sur chenilles de 35 tonnes disposant d’un bras long d’avancer sans être immergée. Ainsi, pour enlever la digue de 600 m3, 600m3 de matériaux ont été déposés au dessus soit 1200 m3 au total à retirer progressivement, au fur et à mesure que la pelle recule et dépose les matériaux dans un camion à benne.
Une semaine a été nécessaire à la création de cette digue sur la digue et deux semaines sont envisagées pour retirer les deux.
Mercredi 8 septembre, le premier coup de pelle était donné, et lundi 12 septembre, environ 25 mètres de linéaire avaient été retirés. «En terme de matériaux, nous avons relevé des galets très propres, des sédiments et un peu de vase, tous dénués de polluant. On voit bien l’action du barrage flottant, la différence entre l’eau d’un côté chargée de sédiments en suspension et de l’autre côté l’eau claire et limpide» constatait la responsable mobilité et développement durable, indiquant que cette suppression de digue devrait être terminée «d’ici une dizaine de jours».
Le cheminement piétons près du poste de secours est coupé durant la semaine et reste accessible le week-end.
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Mesure de l’inclinaison de la pente à l’aide d’une mire, sur un float tube.
Surveillance sanitaire renforcée
Depuis quelques années, le plan d’eau fait l’objet d’une surveillance sanitaire renforcée, notamment en lien avec les contaminations bactériennes susceptibles de remettre en cause l’ouverture de la baignade et des pratiques liées au plan d’eau.
En avril 2022 le diagnostic du cabinet d’études SAFEGE, missionné par la Ville, préconisait la réalisation de travaux afin notamment de favoriser la circulation de l’eau. Afin d’éviter de revivre des épisodes de fermeture de dernières minutes qui seraient liés à de nouvelles analyses insuffisantes de la qualité de l’eau, et qui entraîneraient très certainement une fermeture par l’ARS de la baignade jusqu’en 2024, la Ville a décidé d’anticiper et de mettre en oeuvre les travaux ciblés dès le mois d’août.
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Le maire et la responsable mobilité et développement durable, aux côtés du conducteur de travaux et du chef de secteur Sassi BTP, le 31 août, devant l’engin qui s’apprêtait à créer la digue sur la digue.