Inauguration du nouveau siège en présence de la ministre des Sports
Vendredi 1er mars, Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, a participé à l’inauguration du nouveau siège de la Fédération Française de Ski (FFS) à Annecy- Meythet. Un an après les championnats du monde de ski alpin de Courchevel Méribel et à quelques mois de la désignation du pays hôte des Jeux d’hiver 2030 par le Comité International Olympique (CIO), ce nouveau siège permettra à la Fédération de développer ses activités et d’accueillir les équipes, comités et clubs dans un bâtiment moderne bioclimatique aux nouvelles normes d’accessibilité. Construit tout près de l’aéroport, avec une vue imprenable sur les montagnes voisines, ce bâtiment d’un peu plus de 2 000 m² remplace le site des Marquisats, près du lac d’Annecy, que la Fédération occupait depuis 1985.
L’inauguration du nouveau siège a réuni de nombreux acteurs de la montagne, aux côtés des partenaires, des financeurs et d’élus, tous fiers du nouvel élan que prend la FFS, en cette année de son centenaire.
«C’est beaucoup plus qu’un siège, c’est d’abord une maison commune»
«Pour une fédération, c’est beaucoup plus qu’un siège, c’est d’abord une maison commune où s’organisent des temps de réflexions et d’échanges sur la vie fédérale, avec vos neuf ligues régionales, vos 17 comités de ski, vos près de 900 clubs qui rayonnent sur l’ensemble du territoire, vos près de 100 000 licenciés et 10 000 bénévoles qui en sont chaque jour le poumon et le fer de lance» a salué Amélie Oudéa- Castéra, rappelant le soutien de l’Etat à la Fédération. «C’est un moment important pour accompagner la montagne, sa transition écologique, et aussi une dynamique formidable pour le sport français, le ski français et le biathlon français». Fabien Saguez, président de la FFS, a fait part de sa réjouissance : «Le ski, la montagne, la neige représentent encore et toujours, en tant qu’ADN de la fédération, quelque chose de grand et fort, probablement grâce à notre capacité naturelle et commune à nous montrer conquérants et responsables face aux enjeux».
«La fédération c’est la fierté de notre famille de la montagne rassemblée aujourd’hui»
Ce dernier a rappelé qu’en un siècle d’évolution, le siège a été établi provisoirement à Grenoble puis transféré à Paris en 1937 jusqu’à son arrivée à Annecy en 1985. «De 1971 à 1985, parallèlement à son siège parisien, la fédération occupait des locaux dédiés à la commission sportive à Saint-Gervais montrant ainsi déjà à l’époque la nécessité d’une implantation logistique au coeur des Alpes et la pertinence du choix de la Haute-Savoie et de la région AURA».
La présidente du Grand Annecy, Frédérique Lardet, a salué «le choix du maintien de votre activité dans notre agglomération, ce qui est un symbole fort de l’identité de notre territoire et de son rayonnement au-delà de nos frontières. Le Grand Annecy est une terre de ski et compte bien le rester», tout comme Martial Saddier, président du Département de la Haute-Savoie : «Au-delà de maintenir le siège dans le département et de lui donner un nouvel élan, il s’insère parfaitement bien dans le paysage local. Avec son nouveau siège, la fédération est plus vivante que jamais». Quant à Laurent Wauquiez, président de la Région AURA, sa fierté était tout aussi grande : «La montagne c’est une famille, ici c’est la maison de la famille, et la fédération c’est la fierté de notre famille de la montagne rassemblée aujourd’hui».
Objectif JO d’hiver 2030
Pour Fabien Saguez, les atouts majeurs de ce nouveau site sont qu’il répond «à un besoin d’espace de travail supplémentaire, de fonctionnalité, d’accessibilité, de modernité», qu’il constitue «un véritable équipement structurant nous permettant de poursuivre le développement de nos activités, de faciliter l’accueil et l’accompagnement des clubs, des comités, des licenciés et d’optimiser la gestion des équipes de France de ski et de snowboard», qu’il permet «d’offrir des conditions de travail optimales pour les collaborateurs engagés et de faire face aux enjeux de haute performance avec le soutien de tous les acteurs économiques, notamment des territoires de montagne» et dans la perspective des JO 2030 «de faciliter la mise en oeuvre de nos actions de développement de la pratique sportive et de mieux répondre aux enjeux sociétaux, environnementaux et de politiques publiques».
La ministre a évoqué avec enthousiasme la candidature des Alpes françaises pour les JO 2030 : «Nous avons la volonté que ces jeux permettent, dans une logique d’héritage, d’arriver à promouvoir la pratique du ski, des sports d’hiver et plus largement la pratique sportive dans une année de grande cause nationale dédiée, pour la première fois en 46 ans, à l’activité physique et sportive». Pour Laurent Wauquiez, «ces Jeux doivent être le premier rendez-vous olympique avec l’idée d’une montagne durable et les Alpes françaises seront la première montagne durable. Nous avons six ans pour écrire cette page ensemble».
Un projet de 6,3M€
Le coût total du projet s’élève à 6,3 millions d’euros, soutenu à hauteur de 1,9 million d’euros par la Région, 1,9 million d’euros par le Département, 500 000 euros par le Grand Annecy et 700 000 euros par l’Agence Nationale du Sport (ANS). «Sans ce soutien, la construction du site aurait été impossible et nous n’aurions pas pu faire face aux enjeux d’une fédération sportive plus forte, ce qui est notre objectif. 2024, c’est l’année du centenaire de la Fédération, de la FIS (Fédération internationale de ski, NDLR), des JO d’hiver de Chamonix, mais aussi l’année des JO d’été de Paris et de l’attribution tant attendue des Jeux d’hiver 2030 dans les Alpes françaises» s’est réjoui le président de la FFS.
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Le nouveau siège de la FFS a été inauguré en présence de nombreux invités : élus, acteurs de la montagne, sportifs, partenaires et financeurs.
