Une chenille remplace désormais Cro-co le Triton au «Jardin Vagabond»
Jeudi dernier, c’est sous un temps pluvieux, que la nouvelle sculpture du Jardin Vagabond a été inaugurée. En présence des bénévoles de l’association du «Jardin Vagabond», de son président Pierre-Louis Balthazard, de Renaud Beretti et du sculpteur Patrice Lesage.
Il aura fallu un jour et demi, pour sculpter à la tronçonneuse cette chenille en bois de cèdre, de 4m et de 1 tonne, taillée dans un fus de 200kg, «symbole de croissance et de métamorphose», ponctue Pierre-Louis Balthazard, et qui fera le bonheur des enfants. Patrice Lesage, décore donc pour la seconde fois en dix ans, le «Jardin Vagabond». Originaire de Lozère, ce sculpteur a également réalisé la sculpture féminine du Parc de Verdure «Réflexion», qui depuis a été coupée et replantée près de la Rotonde. Le cèdre dans lequel la chenille a été réalisée, a été réservé au tout début du mandat, et provient d’Aix-les-Bains. Cro-co le Triton prend sa retraite près de la mare, qui va être également rénovée en matière d’étanchéité. Une autre sculpture «Germination «réalisée en corten, orne également le «Jardin Vagabond» qui a été créé en 2008, suite à l’Agenda 21, pour faire barrage à un projet immobilier qui prévoyait de faire 80 bungalows sur le terrain. Il comprend 5 hectares de biodiversité soumis à zéro pesticide depuis ses débuts, et un millier d’essences différentes. 90% de la nappe phréatique aixoise se trouve en-dessous. Le sol n’est pas adapté à l’éco pâturage, du fait de sa spécificité. «Le Rotary» a également financé en partie des ruches, qui sont exploitées par un apiculteur aixois, Mr Bertamel, anciennement membre de l’association, et qui ont produit 38kg de miel l’an passé. A l’heure actuelle, il n’y a plus de plantation au «Jardin Vagabond». Aujourd’hui le jardin possède le label «Promenade Confort», avec la proximité du «Zander», et sert de lieu thérapeutique aux patients qui ont besoin de rééducation respiratoire. Un cheminement pour les personnes à mobilité réduite, a également été tracé. En projet, une sculpture de barque, devrait venir remplacer la véritable qui a été vandalisée, d’ici trois ou quatre ans.
Sylvie Trabbia
