Un 14 juillet quasi présidentiel, avec la présence du choeur du Festival Lyrique et du ténor Florian Laconi

C’est sous un soleil éclatant que la cérémonie du 14 juillet s’est déroulé comme chaque année, place Maurice Mollard, avec l’orchestre d’Harmonie d’Aix-les-Bains, en présence de de Mr Ludovic Trautmann, directeur de cabinet du Préfet de la Savoie, du Lieutenant-colonel Schill, de Renaud Beretti, Maire et Président de Grand Lac, de Marie-Pierre Montoro, vice-présidente du Conseil Régional, de Nathalie Schmitt, vice-présidente du Conseil Départemental, de Karine Dubouchet-Revol, conseillère départementale, de Jean-Marc Vial, adjoint aux affaires patriotiques, de Renaud Prod’Homme, commandant divisionnaire de la sécurité publique de la commune, du Capitaine Séverine Fillerin, adjointe au chef du Commissariat de Police nationale d’Aix-les-Bains, du Lieutenant David Chabord, commandant de la brigade de gendarmerie de la ville, de Serge Bourely, responsable de la police municipale, et de nombreux invités, élus et gradés. Renaud Beretti après avoir assisté au levé des couleurs, et revu les troupes en compagnie du Lieutenant-colonel Schill, a déclaré devant la foule nombreuse : «Personne n’a le monopole des couleurs nationales, qui appartiennent à tous les français. Ces couleurs dont la fête nationale, célèbre le grand souffle. C’est le moment où nous nous retrouvons [...] A ce cortège d’ombres, s’ajoute la volonté, l’obstination, l’ardeur, le génie de nos chercheurs, inventeurs, scientifiques, écrivains, artistes, athlètes, sportifs, mais aussi des chefs d’entreprise, des artisans, des hommes d’Etat qui ont bâti et fait rayonner notre nation. La nation, je le répète chaque année, c’est ce que nous sommes, ce que nous partageons, une langue d’abord, récemment mise à mal par une féminisation idéologique à outrance, par l’écriture inclusive qui n’a pas de sens, mais ce sont aussi les paysages que nous aimons, un patrimoine culturel que nous partageons, des valeurs enracinées dans notre longue histoire. [...] C’est une identité, c’est un héritage. Nous sommes en effet, tous autant que nous sommes des soldats de de Napoléon, qui est souvent censuré dans les manuels d’histoire, de De Gaulle et de Jean Moulin, du Conseil National de la Résistance, alors que nous allons célébrer le mois prochain, la Libération d’Aix-les- Bains. Des combattants d’Indochine et en Algérie, trop souvent oubliés, mais aussi ceux des engagements plus récents, à l’extérieur, pour protéger le sanctuaire national, du terrorisme aveugle et lâche. [...] Non la France, n’en déplaise à certains, ce n’est pas une start-up nation, la France ce n’est pas une suite de célébrations mémoriels empreintes de repentance, pour satisfaire la bien-pensance du moment. Nous n’avons pas mesdames et messieurs, à nous excuser de ce que nous sommes, ni à nous plier à des tendances et à des modes anglo-saxonnes moralisatrices. [...] La Nation c’est ce qui doit nous transcender, c’est ce qui nous reste quand la démocratie tremble, comme ce matin, de l’autre côté de l’Atlantique, ou avec la guerre à nos portes à l’Est, ou après la dissolution récente et hasardeuse des élections dans la précipitation, ont révélé les béances de notre société : agressive, violente, avec des pans de

la société qui ne se parle plus, qui ne se comprennent pas. C’est ainsi qu’après la crise sanitaire, la crise énergétique, la crise économique, nous sommes entrés dans une crise institutionnelle et politique, sur fond d’incertitude, de probable instabilité, dans un pays où on se demande s’il est encore gouvernable. [...] Gardons mesdames et messieurs, l’espoir de l’unité, du bon sens et de la fraternité, de la restauration de l’ordre républicain et de la Liberté, et de l’assurance que les Maires, les élus qui sont ici avec moi, les départements, les régions, les intercommunalités, les services de l’Etat, seront les garants d’un équilibre, d’une stabilité et d’une proximité au quotidien.» Un discours engagé, envers cette langue qu’il chérit tant, à travers ses parents, qui lui en ont donné le goût, en tant que fils d’instituteur, un engagement constant également envers ses citoyens aixois, pour lesquels il se veut rassurant, et une constance politique infaillible dans ses convictions républicaines et à ses figures, auxquelles, il rend hommage régulièrement dans ses discours.

Pour clôturer ce 14 juillet en musique, cette année, fait exceptionnel, les 50 musiciens de l’orchestre de l’Harmonie, sous la direction de Guillaume Dufresnes, était accompagné par le choeur du Festival lyrique, et leur illustre invité, Florian Laconi, ténor et soliste, invité par Placido Domingo, a chanté dans «Roméo et Juliette» à Los Angeles, et il y a quelques mois, il chantait dans «Barbe Bleu» d’Offenbach, à l’Opéra National de Lyon, rodé à cette pratique, puisqu’il avait chanté en 2013, la Marseillaise, devant l’ancien Président de la République François Hollande, lors du défilé militaire sur les Champs Elysés, et que le public retrouvera sans nul doute avec bonheur, les 20 et 21 juillet prochains, dans l’opérette «La Veuve Joyeuse». Un moment hors du temps à tous les niveaux, un choeur qui a chanté également seul, le deuxième couplet de notre hymne national, montrant sa qualité vocale. Nul doute que leur prestation lors du prochain week-end lyrique, sera à la hauteur de leur public aixois.

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Orchestre de l’Harmonie d’Aix-les-Bains, dirigé par Guillaume Dufresnes, accompagné par Florian Laconi et les choristes du Festival Lyrique.

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Défilé de la préparation militaire de la Marine.

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Défilé de la 3e compagnie de combat du 13e Bataillon de Chasseur Alpin, commandé par le Capitaine Zanardi.