80e anniversaire du parachutage de Vaulx
Samedi 21 septembre, sous un soleil radieux, on avait répondu au rendez-vous donné par la Municipalité et le Club de l’Âge Vermeil pour célébrer, la mémoire de ce parachutage du 8-9 mai 1944.
Dans une attente fébrile, soudain, un vrombissement fait lever les têtes, et apparaît alors un biplan jaune. Sous des cris de joie, les spectateurs lèvent les bras, admirent l’avion Stampe VS4, modèle d’avant-guerre (restauré avec passion par un pilote chevronné, Mathieu Joron, champion d’ULM). Après trois passages au-dessus du bois du Mont, il repart dans un adieu en panache de fumée. Quelle surprise et quel saisissement ! Merci à lui !
Les invités nombreux, la population du village, les familles liées aux maquisards, les associations des Glières, de l’U.N.C., de l’Armée Secrète, des enfants et quinze maires du secteur, emmenés par Véronique Riotton, députée forment un cercle autour de la stèle où, figés au garde à vous, 25 porte-drapeaux montent la garde solennellement.
La maîtresse de cérémonie, Chantal Marchand, donne alors la parole aux Anciens qui relatent l’histoire du parachutage, de l’érection de la pierre en 2024. Le tambour de Jean-Pierre donne la cadence et toute la foule chante le Chant des partisans.
Puis Mme Vendrasco, Maire de Vaulx poursuit en évoquant la participation des gens de chez nous à cette action de résistance. M. Galuchot, Président de l’UNC de La Balme dit sa satisfaction d’avoir réuni tant de drapeaux. Puis M. Déruaz Joseph, (11 ans en 1944) raconte ses souvenirs vécus à la ferme du parachutage :
La venue mystérieuse, chez eux, de Lucien Mégevand dit Pan-Pan (sa fille Martine Laurent est présente ici) pour trouver le terrain d’atterrissage, le “tube“ qui tombe à 2 mètres de la maison, le poste émetteur trouvé dans un champ de betteraves.
Enfin, la trompette d’Olivier sonne gravement «Au drapeau !», les étendards s’abaissent respectueusement, la gerbe de fleurs est déposée par Mme le Maire, accompagnée d’une quinzaine d’enfants. Minute de silence, sonnerie aux morts… et pour terminer, une formidable Marseillaise chantée par l’assemblée émue et reconnaissante.
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Lors du dépôt de gerbe.
