Christian Dulac s’exprime sur les projets à venir

Lecture 8 minute(s)

 

Travaux, mobilité, économie locale, aucun sujet n’a été laissé de côté par le maire de Rumilly, Christian Dulac qui a répondu à nos questions avant de s’exprimer publiquement lors des vœux le 23 janvier à Rumilly.

Quel bilan faites-vous de 2024 ?

Personnellement, j’en fais un bon bilan, et c’est un petit peu l’avis de tout l’exécutif et du conseil municipal majoritaire. On s’est énormément investi dès qu’on a été élus avec plusieurs objectifs. Le premier était de prendre le pas, de voir ce qu’il se passe dans une mairie et de voir comment travailler avec les services. Et après, de définir la stratégie de notre politique. Donc, pour l’année 2024, je considère qu’il y a eu énormément de travail.

 

Est-ce qu’il y a une avancée majeure sur un sujet qui vous tient à cœur ?

La première avancée, c’est qu’on voulait faire participer la population à nos décisions et à nos plans d’action, et à cet effet, on voulait créer un conseil des sages et des comités de quartier. Les adjoints qui avaient en charge cette mission l’ont fait très rapidement.

Ça a été créé dès les premiers mois de 2024. Au conseil des sages et aux comités de quartier, on a des rumilliens qui connaissent très bien leur ville et qui ont plein d’idées. Je m’en félicite parce qu’on voit des gens qui ont envie de faire de belles choses. À la base, c’est seulement consultatif, mais ce qu’ils nous proposent est tellement attrayant qu’on peut s’en imprégner dans le futur pour réaliser les changements.

 

Quelle est votre priorité pour 2025 ?

Notre priorité est de finaliser ce qu’on a promis. Il y a des choses qui étaient en cours ou soit-disant en cours qu’on a voulu réaliser parce qu’on les trouve utiles et nécessaires. À commencer par le rond-point d’Hyper U. On a une circulation à Rumilly qui n’est pas ce qu’on voudrait. On a des bouchons et on voudrait faire évoluer les choses. Pour le projet de rond-point d’hyper U, le premier coup de pelle devrait avoir lieu en 2025. Mon autre grosse volonté, c’est de faire le bâtiment de la police municipale parce que les locaux actuels ne répondent plus aux attentes d’une population. On a de la délinquance sur la ville de Rumilly et je pense qu’il est nécessaire de développer notre police municipale. Il faut qu’on la fasse évoluer et pour ça, il faut la doter de matériel et de bâtiment performants. Sur ce projet, le premier coup de pelle devrait également être donné en 2025 pour une fin en 2027/2028.

 

On n’a pas eu beaucoup d’informations justement sur le projet Hyper U, un souterrain a été évoqué, vous pouvez en dire plus ?

On n’en a pas dit plus parce qu’on n’avait pas finalisé avec le conseil départemental.

Ce rond-point a été finalisé avec les maîtres d’œuvre il y a 3 semaines, donc il y a encore des choses à affiner, et d’ici quelque temps, on pourra l’expliquer. Mais avant, il faut que le département accepte le projet. Le souterrain, c’est ce qu’on a voulu et qui n’était pas prévu.

On s’inquiétait pour ces piétons qui allaient à l’école Jeanne d’Arc ou à Hyper U, donc on a commencé à réfléchir à un souterrain qui permettrait aux gens de passer dessous.

 

Les commerçants du Pont-Neuf s’inquiètent des travaux pour faire passer les tuyaux de la station d’épuration ? Quelle réponse pouvez-vous formuler au sujet de leurs inquiétudes ?

On va communiquer, que ce soit la communauté de communes ou la commune de Rumilly, parce qu’on va commencer à faire passer ces tuyaux. La volonté qu’il y avait eue dès le départ, c’est de se dire qu’on ne fermera pas totalement les rues. On essayera la circulation en alternance ou éventuellement de faire certains travaux la nuit. Les commerçants vont être consultés et on va leur expliquer un peu les échéanciers de travaux. Si on procède à un alternat, je pense qu’il ne faudra pas hésiter à indiquer que ces commerces sont ouverts.

 

Où en est le développement de voies vertes à Rumilly ?

On va avoir la Viarhôna qui va passer à Rumilly, donc des travaux sont prévus et il faudra qu’on prenne en compte le passage de cette voie. On veut développer le vélo sur Rumilly, donc il faut que l’on fasse des voies plus larges, et on va profiter de cette occasion pour essayer de faire évoluer ces choses-là.

 

Au niveau du projet Cœur de ville ?
Où en sommes-nous ?

Ce qui concerne la rue des Tours doit être refait. C’est un projet qui va commencer très vite. Aujourd’hui, tous les terrains sont vendus, donc on va pouvoir commencer rapidement. On est content, et maintenant, on va plutôt aller du côté du bas de la ville qu’on appelle l’îlot salteur. On a déjà attaqué le projet et on étudie la faisabilité d’un parking souterrain. Il y aura certainement un appel à projet pour ce marché-là.

 

Il est parfois reproché un manque de dynamisme à Rumilly, notamment dans la rue Montpelaz. Comment inverser la tendance ?

J’ai discuté avec pas mal d’élus et le problème est un peu général. Je pense qu’il faut qu’on essaye d’attirer des commerçants qui s’étendent sur cette rue Montpelaz. J’ai discuté avec le CAE et je pense qu’il faudrait quelqu’un pour gérer les commerces. J’aimerais bien qu’on développe l’ensemble de la ville de Rumilly. Il faut attirer les gens et leur montrer qu’à Rumilly, il y a de l’activité. D’ailleurs, au sujet des commerces, on va renouveler le budget pour la rénovation des façades parce qu’on s’aperçoit que c’est enrichissant pour la ville.

 

Le comité des fêtes a disparu ? Est-ce qu’il y a une volonté de le faire renaître ?

Les Rumilliens ont besoin des fêtes, donc les adjoints et les services de la ville se sont mobilisés pour offrir quelque chose de joli pour les fêtes de fin d’année et on continuera à le faire, mais il serait bien qu’on ait une structure qui dispose d’un budget pour poursuivre toutes ces festivités.

 

Dans les vœux d’une commune, la mise en place d’une mutuelle de région a été évoquée. Est -ce quelque chose que vous allez bientôt pouvoir proposer ?

On a reçu 3 mutuelles pour une mutuelle communale, et une fois qu’on les a reçues, on a appris qu’il existait une mutuelle régionale. On est en train d’étudier ça, et si ça convient, pourquoi pas l’offrir aux personnes qui ont du mal à payer leur mutuelle.

 

Concernant les PFAS, vous deviez donner les sites d’enfouissement au préfet en fin d’année, où nous en sommes ?

On a pris un engagement avec Français Ravoire pour répondre en commun et en utilisant le même langage. Le préfet nous a demandé de faire des analyses sur les sites de dépôt. On fait des études communes entre la ville de Rumilly et la communauté de communes.

Au niveau des PFAS, on s’en inquiète toujours avec la communauté de communes et des rapports sont consultables sur le site de la DREAL. Je dirais simplement que notre politique, c’est de s’assurer réellement que cette pollution s’est stoppée. On travaille en commun pour voir ce qu’on peut faire. Je suis le premier à ne pas vouloir que mes enfants subissent cette pollution et tout le monde va dans ce sens-là. Mais maintenant que la pollution est là, il faut voir comment on peut l’endiguer.

 

Avez-vous le souhait de vous représenter et de traiter ces sujets au-delà de 2026 ?

On me pose beaucoup la question. Ce qui est sûr, c’est qu’on va encore travailler en 2025 et, à un moment donné, il faudra que toute l’équipe se positionne et qu’on se dise ce qu’on fait pour 2026. On ne s’est pas encore posé la question, mais ça viendra quand on sera obligé de se la poser.

 

 

 

Publicité
Icone

Hebdo des Savoie

www.hebdo-des-savoie.fr

Ajouter à l'accueil