France Pignot brille en compétition universitaire à Turin
À seulement 21 ans, France Pignot s’est illustrée lors d’une compétition universitaire à Turin en décrochant une médaille de bronze. Entre son engagement sportif et ses études en mathématiques et informatique, elle jongle avec un emploi du temps exigeant. Elle nous raconte son parcours, ses défis et ses ambitions.
«C’était une belle opportunité pour me mesurer
au niveau international»
France, comment avez-vous vécu cette compétition à Turin ?
C’était une super expérience ! J’ai eu l’occasion de courir face à des athlètes de très haut niveau, dont certaines évoluent en Coupe du monde. Finir à la 4ᵉ place sur une épreuve individuelle, puis monter sur le podium avec l’équipe, c’est vraiment une fierté.
Sur quelles distances avez-vous couru ?
J’ai participé aux épreuves de 6 km et 10 km en style libre. Malheureusement, j’ai eu un petit souci de santé en fin de compétition, mais dans l’ensemble, les sensations étaient bonnes.
Un équilibre entre études
et sport de haut niveau
Comment conciliez-vous vos études et votre carrière sportive ?
Ce n’est pas évident, surtout en hiver où les compétitions s’enchaînent. Heureusement, j’ai un aménagement qui me permet de suivre mes cours tout en m’entraînant sérieusement. Mais il faut être super organisée, sinon on prend vite du retard.
L’université vous soutient-elle dans votre double projet ?
Oui, il existe des aides pour les sportifs de haut niveau, notamment des bourses et des aménagements d’emplois du temps. J’espère pouvoir en bénéficier pour poursuivre mon parcours au mieux.
«Mon objectif est de retrouver l’équipe de France»
Après cette médaille, quels sont vos prochains objectifs ?
La saison est loin d’être terminée ! Il reste des étapes de Coupe de France et des sélections pour les championnats européens. Mon objectif est clair : revenir en équipe nationale et retrouver le circuit international.
Vous inspirez-vous d’autres athlètes dans votre discipline ?
Oui, j’admire des skieuses comme Jessie Diggins ou Jonna Sundling, qui sont impressionnantes aussi bien en sprint qu’en distance.
Quels sacrifices avez-vous dû faire pour mener ce double projet ?
C’est sûr que je n’ai pas une vie étudiante «classique». Je ne sors pas beaucoup et je vois moins ma famille. Mais le ski de fond est une passion et une chance, donc je ne le vis pas comme un sacrifice.