Une nouvelle exposition sur les migrations s’installe au musée

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Le musée de Rumilly a inauguré, ce jeudi 20 février, sa nouvelle exposition qui sera mise à l’honneur jusqu’à la fin de l’année. Une plongée au cœur du passé migratoire de la ville.

 

«Cette exposition est le fruit d’un travail tenace et passionné qui a une véritable importance et un impact conséquent au niveau sociologique», valorise Nicolas Truffet, adjoint à la mairie chargé de la culture. Les recherches socio-historiques ont débuté en 2021 pour que l’exposition puisse exister 4 ans plus tard. «Une part de notre essor économique, de notre connaissance collective et de notre identité est liée à l’histoire des migrations», justifie Nicolas Truffet. L’exposition cherche donc à mettre en valeur ce patrimoine historique rumillien. Missionnaires, colporteurs, ramoneurs… Tous sont valorisés dans l’exposition Rumilly, d’ici et d’ailleurs, histoires et migrations qui, comme son nom l'indique, est centrée sur Rumilly. Une véritable fierté pour les équipes du musée après un travail d’ampleur.

Des animations organisées

«C’est un projet qui nous tenait vraiment à cœur», apprécie Marie Magali Bernadet, la responsable du musée. L’exposition sera présentée jusqu’au 20 décembre. D’ici là, plusieurs animations en rapport avec la thématique seront proposées aux visiteurs. L’occasion d’aborder autrement la culture. «On va avoir beaucoup d’intervenants de grande qualité», valorise la responsable du musée. Des visites guidées seront également proposées plusieurs fois sur l’année pour ceux qui souhaiteraient aller plus loin sur cette thématique des migrations à Rumilly. Plusieurs protagonistes ont été mis en avant lors du vernissage pour leur implication sur le projet. Parmi eux, l’illustratrice Mathilde Joly a été valorisée puisqu’elle a réalisé les illustrations de l’exposition directement sur les murs du musée afin de la rendre plus vivante.

«Une exposition, on la parcourt toujours rapidement mais il faut savoir qu’il y a beaucoup d’acteurs impliqués et que ça représente de longues heures de travail», assure Marie Magali Bernadet.

 

 

 

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