Deux véhicules en auto partage, pour le moment…
Le projet est dans les cartons depuis déjà quelques temps à la Communauté de communes Rumilly Terre de Savoie. Dans le cadre de son schéma directeur des déplacements et infrastructures, l’intercommunalité veut expérimenter un service d’auto partage sur son territoire et notamment à Rumilly.
«L’auto partage constitue une opportunité nouvelle en termes de services à la mobilité, offrant une alternative au transport individuel motorisé, et complémentaire à l’offre de transports publics urbains dont le déploiement est prévu en mai 2019», commente Roland Lombard, vice-président en charge des transports.
L’opérateur Citiz a été choisi pour lancer cette expérimentation.
Citiz, c’est un groupement coopératif de treize structures locales d’auto partage indépendantes, dont la SCIC Alpes-auto partage pour le secteur Alpes-Loire.
A ce jour, Citiz gère plus de 250 véhicules en auto partage sur les principales agglomérations et ville moyennes du secteur Alpes-Loire. «La Communauté de Communes souhaite que le bassin de Rumilly puisse intégrer ce réseau de service alternatif de mobilité».
Une convention a été établie entre les deux partenaires. Pour le moment, deux stations d’auto partage sont envisagées.
Une station d’un véhicule sur une place de parking dans le centre historique de Rumilly, et une autre Avenue de la Gare à Rumilly.
Les deux stations seront identifiées par un totem et un marquage au sol.
L’ensemble des opérations de surveillance, entretien, nettoyage, réparation et assurance, seront réalisées par Citiz pour chaque véhicule.
Le carburant sera également payé par Citiz. Les agents de la Communauté de Communes auront accès au service Citiz via un abonnement.
Une participation au capital de la SCIC Alpes-auto partage est demandée, pour un ratio de une part pour 5000 habitants. La part sociale s’élevant à 750 €, la participation de la Communauté de Communes s’élèvera à 4 500 €. Les élus de la communauté de communes ont approuvé cette opération. En y ajoutant le souhait d’étudier, après le lancement de l’expérimentation, la faisabilité d’intégrer au dispositif un véhicule électrique.
