Fondation Marchetta : une bourse pour se dépasser

Lecture 3 minute(s)

Tout a commencé à la fin de l’année 2014 ! Henri Marchetta, un entrepreneur du bassin annécien, PDG du Groupe Mécalac à Annecy-le-Vieux, lançait une idée originale. Pour cet ingénieur Arts et Métiers, il faut encourager les jeunes lycéens dans leurs projets professionnels et leur offrir les moyens de poursuivre les études qu’ils ont choisies. 
C’est avec cette idée forte qu’il a créé la «Fondation Anny et Henri Marchetta» qui s’est donné pour objectif de soutenir par des bourses des lycéens et étudiants issus de milieux modestes et motivés par des études supérieures, de préférence dans les domaines technologiques. 
Un soutien assuré quelle que soit la durée de la formation choisie, et assorti d’un parrainage par un professionnel.
Pour soutenir cette initiative, la Fondation Arts et Métiers apporte un soutien efficace. Chaque année, un comité exécutif décide des montants attribués, qui vont de 800 à 3 000 € par an selon la durée d’études entreprises, du bac au diplôme d’ingénieur voire au-delà.  Chaque lycée peut proposer jusqu’à trois candidats. Un jury, présidé par Henri Marchetta, examine les dossiers et sélectionne les lauréats selon des critères sociaux et scolaires, et selon la motivation des candidats. Cette année, 18 bourses ont été attribuées dont cinq dans des lycées de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
En octobre dernier, le lycée de l’Albanais a été sollicité par la Fondation, afin d’identifier des élèves méritants qui pourraient prétendre au soutien de la Fondation Marchetta. 
C’est un lycéen de Terminale STI2D (Sciences et technologies de l'industrie et du développement durable), Yohan Goudy, qui a été sélectionné. 
Son projet, c’est d’intégrer, l’année prochaine un Institut Universitaire de Technoogie option GTE (Génie thermique et énergie), ou aborder une classe préparatoire, avant un éventuel diplôme d’ingénieur.
Pour remettre la bourse à Yohan, ils sont venus à plusieurs «Gadz’Arts», des anciens des Arts et métiers : Théo (promo 1960), Christian (1970), Martin (1954) et Hervé (1970). Et un «parrain», plus jeune mais lui-même «ancien» des ENSAM, qui accompagnera la progression du futur étudiant : Yann Dodin est ingénieur spécialisé en aéronautique et il cultive ainsi l’esprot de solidarité qui anime les «Gadz’Arts».
En présence du proviseur Bernard Perradin et de plusieurs professeurs, tous ont partagé un peu de leur expérience. 
Il reste maintenant à Yohan à répondre aux espérances de ses ainés…

 

Publicité
Icone

Hebdo des Savoie

www.hebdo-des-savoie.fr

Ajouter à l'accueil