Pasqualini : la boutique historique de Rumilly va fermer ses portes

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Béatrice Dechene, gérante de la boutique Pasqualini.

Béatrice Dechene, gérante de Pasqualini. - Photo : Alexis Fernandez 

C'est une page qui se tourne à Rumilly. Le magasin Pasqualini va fermer ses portes prochainement après plus de 100 ans de bons et loyaux services. Sa gérante, Béatrice Dechene, arrivant à l'âge de la retraite, a décidé de fermer la boutique.

Une histoire de famille

Une boutique qui aura vécu de nombreuses années et même des décennies à Rumilly. Pourtant, ce n'est pas là que tout a commencé. " C'est mon grand-père qui s'est d'abord installé dans les Bauges, au Châtelard, en 1921 avec ma grand-mère. C'est là qu'est née l'entreprise familiale ", détaille Béatrice Dechene. Le succès est au rendez-vous et Raymond et Bruno, les deux fils, prennent la suite du travail laissé par leur père. " Mon oncle est plutôt parti sur la Savoie et mon père sur la Haute-Savoie ", précise Béatrice Dechene. Chacun a alors fait son chemin dans la vente de vêtements.

C'est à Rumilly que Raymond a décidé de le poursuivre en créant le magasin actuel Pasqualini en 1965. Pendant des années, il a œuvré pour satisfaire sa clientèle et a même ouvert d'autres magasins. " Mon père a également développé différentes enseignes comme Pantashop ou Bonobo, mais aujourd'hui il ne nous restait que ce magasin ", explique Béatrice Dechene. Ce magasin, elle l'a repris en 1996 avec son mari François. Désormais, elle va prendre sa retraite, trois ans après lui, et laisser cette page se refermer, au même titre que sa collaboration avec Florence, l'unique employée du magasin, qui sera également prochainement à la retraite.

Liquidation et offres promotionnelles

Conséquence de la fermeture annoncée pour le 15 novembre : le magasin liquide tous ses articles. " Il y a des réductions dans tous les rayons et des prix très intéressants ", annonce Béatrice Dechene. D'ailleurs, le magasin est toujours ouvert sur de larges amplitudes horaires, et des ouvertures exceptionnelles se sont déroulées pour vider les penderies. En tout cas, à un mois de la fermeture du magasin, Béatrice Dechene n'en retient que du positif.

" Au début, je pense que ça va être bizarre parce que ça représente quand même 40 ans de carrière et l'entreprise familiale, mais chaque chose arrive à point. Ce que je vais regretter, c'est plutôt les clients que vendre des vêtements, malgré tout, parce qu'on a créé des liens avec plein de gens ", apprécie-t-elle. Quant à la future utilisation du bâtiment, elle reste inconnue pour le moment.

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