Les voitures, problématique aixoise pour Ferrari

Lecture 4 minute(s)

Mercredi 5 février, Marina Ferrari a présenté le deuxième tiers de la liste qui l’accompagnera aux municipales. Profitant de l’occasion, elle a aussi présenté l’aspect urbanisme de son programme.
Pour Mme Ferrari, l’urbanisme est un pilier du développement de la ville, surtout avec une augmentation du nombre d’habitant s’élevant à 2 500 arrivées en dix ans. Elle veut donc repenser ce développement urbain qui, selon elle, s’est beaucoup accéléré depuis 2014, et de manière anarchique.
Le plan de l’ancienne première adjointe se divise donc plusieurs grandes parties, le tout avec une vision s’étendant à l’horizon 2030.
Tout d’abord, plus aucun permis de construire pour des logements collectifs ne sera délivré avant une concertation préalable avec riverains du quartier.
Elle invitera ensuite les aixois à penser par eux-mêmes le développement urbain de la ville. Le plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) étant amené à évoluer selon les besoins, elle organisera des ateliers d’urbanisme par quartier pour que chacun puisse exprimer ses idées avant que le règlement ne soit posé, ceci afin d’adapter ce dernier.
Afin d’empêcher la pression foncière d’encore grandir, la candidate LREM veut constituer une réserve foncière en achetant des terrains, ce qui fait cruellement défaut à la ville à l’heure actuelle. L’objectif sera donc de faire baisser les loyers tout en favorisant la mixité sociale. En effet, à l’heure ou 70% de la population ne peut accéder à la propriété au dessus de 4 000€/m², les prix à Aix-les-Bains sont plus proches de 
5 000€/m², empêchant les primo-acheteurs de s’y installer.
Le côté «ville-jardin» est un point revendiqué par Marina Ferrari, et elle souhaite le préserver. Elle voudra donc faire en sorte que chaque ouvrage collectif puisse amener quelque chose de positif dans le quartier en implantant des commerces et lieux de vie.
Enfin, elle estime que la ville d’Aix-les-Bains bénéficie d’une multitude de styles architecturaux et qu’il ne faut en conséquence pas avoir peur de «casser» les formes en place afin d’éventuellement apposer une marque XXIe siècle à l’urbanismes aixois.

Les thermes, les propositions continuent
Favorable au projet depuis le début, Mme Ferrari regrette que le sujet de la circulation n’ait pas encore été abordé publiquement. Avec 20 000 véhicules passant chaque jour dans les alentours des anciens thermes nationaux, il semble évident que les travaux poseront problème. Sans donner de détails, elle avance une volonté de travailler sur un plan de circulation pour la durée des travaux mais aussi après.
Pour réduire le nombre de véhicules circulant dans la zone, elle ne rejette aucune option, même l’idée de mettre en place des voies à sens unique.
L’idée finale étant de retrouver ce qu’elle appelle «l’aspect 
historique» de la place Maurice Mollard : arborée, avec des kiosques et en ramenant de l’eau en détruisant la fontaine actuelle pour mettre autre chose à la place, comme un miroir d’eau.

Le centre hospitalier, un horizon lointain
Avec plusieurs années avant que l’hôpital ne déménage, le futur de l’actuel centre hospitalier ne sera certainement pas gravé dans le marbre au cours du mandat à venir. Cependant, des idées générales pourront être émises afin d’esquisser cet avenir. Pour Marina Ferrari, il passe par la conception d’un éco-quartier sur le modèle de la ZAC de Bonne à Grenoble ou du quartier Niel à Bordeaux. Cela permettra de créer un deuxième centre économique en dehors du centre-ville. Comme pour les anciens thermes, elle ne ferme pas la porte à la verticalité, interrogeant : « vaut-il mieux faire bas et étalé ou haut avec des espaces verts ? »
 

Publicité
Icone

Hebdo des Savoie

www.hebdo-des-savoie.fr

Ajouter à l'accueil