Elan de générosité pour le cœur et le ventre

Le Coronavirus progresse et les hôpitaux et le SDIS n’ont jamais été autant sollicités. Pour les aider, nombreux sont ceux qui se mettent aux services des soignants, en gardant leurs enfants, en fabriquant des masques en tissus… Depuis quelques jours les actions de soutien se multiplient. Il y a ceux qui applaudissent à la fenêtre, et puis il y a ces professionnels de la restauration qui font don de nourriture. 
Arnaud et Isabelle Hiolet, Hautevillois, gérants du restaurant Pizz’Annecy (Ex La Royale) situé dans la galerie marchande d’Auchan Epagny, ont décidé, épaulés par leurs enfants, de produire gratuitement des pizzas au profit du CHU d’Annecy-Metz-Tessy, mais aussi pour les pompiers, très occupés par les interventions multiples avant que leurs produits ne se périment.
Une famille hautevilloise offre des pizzas
Poulet, végétarienne, 4 fromages, chèvre miel, merguez, bolognaise… Arnaud et Isabelle les connaissent par cœur ! Mais cette fois ci, en les préparant, elles avaient une saveur en plus : celle de la solidarité.
Ensemble, ils ont préparé 440 portions individuelles soit l’équivalent d’une bonne centaine de pizzas ! Depuis les mesures de confinement, aucune rentrée d’argent n’est possible alors la famille Hiolet ont eu envie d’apporter du réconfort aux professionnels mobilisés.
Les pizzas ont été gracieusement offertes aux personnels de l’hôpital d’Annecy / Metz-Tessy, aux Pompiers d’Epagny et au Centre Départemental d’Intervention et Secours (SDIS). L’idée leur est venue naturellement. Ils espèrent que l’action inspirera d’autres restaurants.
Un bel élan de solidarité
Le geste a apporté un chaleureux réconfort qui a été très apprécié par toutes ses personnes pleinement mobilisées dans la crise sanitaire liée au Coronavirus Covid-19. Une visite inattendue qui a constituée une belle surprise autant pour le CHU, où le personnel s’est dit ému que pour les pompiers et le SDIS. Une initiative solidaire spontanée qu’il convient de signaler.
Les commerçants qui poursuivent leur travail ou ceux qui sont contraints d’arrêter leur activité n’oublient pas les personnes mobilisées dans les hôpitaux, dans les casernes ou dans les commissariats.