L’école soufflera cette année ses 20 bougies

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La moitié du Conseil Municipal a été renouvelée suite aux élections municipales. «Tous les élus sont dynamiques et très impliqués» confie Laurence Kennel, maire. «Je salue le personnel municipal, les parents, les équipes pédagogiques qui n’ont pas hésité à donner de leur temps et à faire preuve d’adaptation pour répondre aux protocoles sanitaires imposés par le Gouvernement. Il y a eu beaucoup de liens avec les parents, la solidarité était là, tout s’est bien passé». A noter, que la municipalité a mis en place, pendant les périodes de confinement, un service de photocopie au service des écoliers, collégiens et lycéens pour qu’ils puissent avoir une impression de leur cours et/ou devoir. «2020 a vraiment été une année charnière, nous n’avons pas vraiment pu engager de projet. Nous avons formé les nouveaux élus, les membres du CCAS…». Cette année, le repas et le voyage, traditionnellement organisés pour les anciens a été remplacé par un colis. Les enfants de l’école associé au projet, ont confectionné de belles cartes de vœux.

Infrastructures routières, une étude globale 
sera lancée

L’actuel city stade, usé, plus aux normes, sera entièrement démonté. Un nouvel équipement devrait être installé d’ici quelques mois «J’espère avant l’été» confie Laurence Kennel. «Je ne pense pas me tromper, mais Lornay a le plus grand city stade du secteur ». Le projet, d’un investissement de 54 000 € sera subventionné par la Région dans le cadre du plan relance, par l’état et également par le département.  «Cette structure est utilisée quotidiennement, l’école souhaite développer ses activités sportives sur ce stade, nous ferons tout pour que cette infrastructure soit opérationnelle avant l’été.»
Un appel d’offre sera prochainement lancé sur plusieurs secteurs, le Chef-Lieu, le Verlay, La Fain. Un cabinet d’étude sera nommé dans les prochains jours pour effectuer une étude globale sur les trois secteurs. Les élus ont besoin d’un avis extérieur, donné par un professionnel avant d’aller plus loin. Cette étude se fera conjointement à une étude des déplacements sur la commune en collaboration avec les habitants et le CAUE (Conseil d’Architecture, d’urbanisme et de l’Environnement). L’objectif est de garder l’identité du village. D’autant plus que sur le haut du Chef-Lieu, un grand secteur est voué à recevoir des logements, une partie du terrain est privé, l’autre appartient à la commune. «On ne veut pas faire un gros quartier dans un village, on souhaite garder le caractère rural de la commune, il y aura très peu d’habitats collectifs» affirme Philippe Camus, 1er adjoint. «Cet aménagement urbain sur le haut du Chef-lieu, zone qui fait partie d’une orientation d’aménagement et de programmation dans le PLUIH, sera piloté par la municipalité en collaboration avec les autres propriétaires. De nombreux promoteurs ont déjà pris contact avec la commission urbanisme pour présenter leur projet».  Le chantier s’étalera sur toute la durée du mandat, une étude en amont des déplacements sera effectuée en collaboration avec les habitants.

L’école a 20 ans !
L’école communale aura cette année 20 ans. La municipalité aimerait fêter l’événement peut-être en fin d’année scolaire… Sous quelle forme ? A quelle date ?  Cela dépendra de l’évolution de la crise sanitaire, rien n’a encore été défini. Une seule chose est certaine, il se passera quelque chose pour marquer l’événement !
La salle d’animation a également 20 ans, elle accueille entre autres la cantine. Les élus vont étudier les possibilités de construire une nouvelle cantine, à proximité de l’école. A noter qu’actuellement Lornay compte 570 âmes. Si cela se fait, la salle d’animation pourrait être réhabilitée … Pour l’instant ce n’est qu’un projet. Les élus étudieront toutes les pistes possibles avant de se prononcer et c’est tout à leur honneur.
Intercommunalité : Laurence Kennel assume une Vice-Présidence
Outre sa mission de maire, Laurence Kennel assume également un poste de Vice-Présidence à l’intercommunalité. Son cheval de bataille, l’action sociale «J’ai eu la chance de pouvoir réunir ma commission en octobre en présentiel. On se dirige vers 
l’élaboration d’un CIAS «Centre Intercommunal d’Actions Sociales». Nous avons également organisé une visio pour présenter à l’ensemble des élus communautaire les actions sociales en place sur le territoire, le cadre légal du CIAS, dans la continuité, un comité de pilotage sera créé. L’idée est de faire participer tous les membres de la commission et tous les élus qui le souhaitent au recensement des besoins.» A ce titre, un questionnaire va être adressé dans les prochains jours à l’ensemble des maires du territoire. L’objectif, prendre connaissances des actions sociales mis en place dans chacune des communes (services périsco, centre de loisirs, maison de retraite…). Il servira de base de travail. Comme le précise Laurence la commission sociale comprend le CIAS, mais aussi, le Relais d’Assistante Maternelle, le service de portage des repas, le logement aidé, les gens du voyage…). «Le CIAS est au même titre que la piscine ou l’aménagement du plan d’eau, un projet de mandant de l’intercommunalité. De mon côté, je suis plutôt satisfaite de la bonne collaboration de tous les services de l’interco. Tous les agents se tiennent à notre disposition. Avec les autres vice-présidents, ce qui est difficile, la visio… Nous nous rencontrons peu finalement, nous avons des réunions régulières, certes, mais toujours en distanciel. J’espère que ce projet arrivera à terme, mais que le futur CIAS ne soit pas un mille-feuille et que sa mise en place aide vraiment toutes les communes et tous les habitants. A mon sens, pour un projet d’une telle envergure, il faut prendre le temps. Dans ma commission, des réunions sont régulièrement organisée, à l’issue de chacune des réflexions sont engagés, j’essaie d’impliquer tout le monde et on avance.».

Intercommunalité, Philippe Camus, dénonce, «nous sommes dans l’inaction»
1er adjoint à Lornay, membres des commissions intercommunale Aménagement du Territoire, et développement touristique et économique, Philippe Camus n’est pas aussi mesuré. Il affirme «Il n’y a pas l’ébauche du moindre projet ! On nous a présenté les services, le fonctionnement de l’office de tourisme, les liens avec les OT proches, les animations en place…  On en est à se dire est-ce que la situation sanitaire nous permettra par exemple de relancer le village de la bière en fin d’année… cela paraît très compliqué. Nous sommes coincés avec la crise sanitaire, il y a des développements touristiques majeurs qui avaient été lancés sur le mandat précédent, notamment une Maison du Tourisme qui devait se monter à proximité du plan d’eau… Il nous est impossible de lancer des manifestations en regard de la crise sanitaire, à ce moment là que l’on se mette à pied d’œuvre sur des gros projets plus lointains, mais au moins nous aurons entamé les dossiers, nous ne serons pas restés inactifs ! Et non, nous sommes vraiment dans l’inaction. J’ai l’impression qu’à l’heure actuelle, il y a deux poids deux mesures, certains projets sont dynamisés et d’autres complétement à l’arrêt. Il y a eu une volonté de rajeunir littéralement la moyenne d’âge des élus. Il y a eu un gros renouvellement des vice-présidents. La moyenne d’âge est sacrément moindre que ce qu’elle n’a été. Le choix, à ce moment là était judicieux, mais en même temps un handicap majeur apparaît. Ce sont des gens, qui pour la plupart, ont une activité professionnelle en plus de leur mission de vice-président, et qui n’ont pas toutes les libertés dont disposent les retraités. Ils ne manquent pas d’enthousiasme, mais je crois que, lorsqu’ils se sont lancés, ils n’ont pas mesuré le temps et l’énergie nécessaires. Aujourd’hui, ils n’arrivent pas à se mettre dans le rythme adéquat. La visio n’arrange rien.». Laurence Kennel l’affirme, «Beaucoup de vice-président vont dynamiser, ils ont besoin de temps pour se mettre en route». Philippe Camus affirme «je comprends la situation, je l’accepte. Je suis un peu dans la frustration. Quand on voit les mois et les mois perdus, presque un an a été perdu sur un mandat de 6 ans, c’est beaucoup ! La situation n’a pas encore permis d’enclencher un rythme de croisière correct. Et là on se dit que cela ne s’avèrera pas être un mandat productif. A la fin du mandat, je me demande à quoi j’aurai été utile à l’intercommunalité. Il est clair que certains ont des envies, des motivations, mais il est certain que nous ne se sommes même pas encore dans un semblant de vitesse de croisière.»  Philippe Camus, le répète, «Je comprends, j’accepte, mais je suis inquiet». La Communauté de Commune ‘Rumilly Terre de Savoie’ a mis plusieurs longs mois à se mettre en ordre de marche. C’est chose faite. Les élus ont maintenant toutes les billes en mains pour lancer des projets significatifs à forts enjeux pour la population du territoire : piscine couverte, réaménagement de la base de loisirs et du plan d’eau, déplacements… entre-autres. 
 

 

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