Alexi Peuget : «Faire partager mon expérience»
Le nouveau milieu de terrain défensif du GFA Rumilly Vallières évoque son arrivée au club, ainsi que son parcours et ses objectifs.
Pourriez-vous vous présenter à tous les supporters du GFA ?
Je m’appelle Alexi Peuget, j’ai 29 ans, et j’évolue en tant que milieu de terrain défensif. Concer-nant ma situation familiale, ma famille habite dans le Jura, et ma copine est installée sur Annecy, d’où ma volonté de venir ici.
Quel a été jusqu’ici votre parcours de footballeur ?
Mon père ayant été footballeur professionnel, j’ai pas mal voyagé quand j’étais plus jeune afin de le suivre dans ses différents clubs. Il a terminé sa carrière à Jura Sud, où il est ensuite devenu entraîneur. C’est là que j’ai débuté le football, j’y suis resté jusqu’à mes seize ans. Derrière, j’ai rejoint le centre de formation du RC Strasbourg, pendant trois ans. La dernière année, j’ai pu signer pro, mais la saison suivante, le club a coulé. Du coup, je suis parti au Stade de Reims, en Ligue 2. Nous sommes montés dès la première année en L1, et j’ai donc eu la chance de connaître le plus haut niveau pendant trois ans, hormis une demi-saison où j’ai été prêté à Châteauroux (L2). À l’issue de mon contrat, je suis allé au Grenoble Foot 38 en National.
On est monté en Ligue 2, sauf que je me suis blessé et que donc, le club ne m’a pas conservé. Je suis ainsi retourné à Jura Sud (N2) et là, j’arrive de l’US Saint-Malo, où j’évoluais également en National 2.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre le GFA cet été ?
Mon objectif était de trouver un projet qui me permette de continuer à jouer au foot tout en préparant mon avenir. Je n’avais pas forcément d’exigence de niveau. On va dire que l’offre du GFA a plus que répondu à mes attentes. Ici, tout est réuni pour que je m’épanouisse. Je suis proche de ma famille, je peux évoluer à un niveau intéressant et préparer tranquillement « l’après ». Et puis, il y a un vrai projet sportif dans ce club qui malgré sa montée en puissance ces dernières saisons, a su garder son côté familial.
Si vous deviez définir votre style sur le terrain, que diriez-vous ?
Je suis un joueur qui fait en quelque sorte le travail de l’ombre. Je n’ai pas d’énormes qualités, ni de gros défauts. Je suis un gros travailleur, quelqu’un qui déteste perdre et qui est compétiteur au maximum.
Que pensez-vous pouvoir apporter au groupe ?
Le fait d’avoir côtoyé le monde professionnel m’a permis de progresser tout au long de ma carrière. j’ai pu apprendre plein de choses, tant sur le plan mental que sportif. Il y a aussi la préparation dite invisible qui est très importante à un certain niveau. Je pense donc pouvoir apporter ma connaissance du monde du football, la faire partager, et en faire profiter l’équipe et le club dans son ensemble.
Quels vont être vos objectifs la saison prochaine ?
L’idée, c’est de prendre du plaisir, et à titre collectif, de continuer à grandir. Le GFA est en pleine ascension ces dernières années, avec trois montées obtenues en quatre ans.
On va tout faire pour « surfer » sur la vague et poursuivre sur cette dynamique. Concernant le niveau N2, je dirai qu’on commence à se rapprocher du monde pro. Cela signifie qu’il va falloir faire preuve de beaucoup d’humilité. Par rapport à la N3, il y a un « gap » important, c’est totalement différent. À nous de nous adapter, sans se sous-estimer, mais sans non plus avoir la prétention de se dire que ça va être facile.
Faisons en sorte que ce groupe continue de grandir ensemble, grâce à sa solidarité et à son bon état d’esprit.
De mon côté, je vais tâcher de m’intégrer au mieux afin d’apporter ma pierre à l’édifice, tout en respectant l’excellent travail accompli auparavant.