Augmentation des effectifs scolaires
Le Conseil Municipal, élu en mars, n’a pris ses fonctions qu’en mai, crise sanitaire oblige. «A notre arrivée, nous avons assuré du mieux possible, la continuité des services : crèche, scolaire, périscolaire … dans des conditions acceptables pour chacun» confie Yohann Tranchant, maire de Sâles. «Même lorsque nous avons reçu des directives parfois contradictoires sur les protocoles, notamment sur la rentrée de novembre, le personnel était au diapason pour gérer au mieux la crise».
Un marché hebdomadaire
La plus emblématique des actions mise en place sur l’exercice 2020 par le nouveau conseil municipal est sans doute le marché hebdomadaire du mardi soir. Il fonctionne très bien «Malgré le fait que nous aurions voulu qu’il soit encore plus convivial, sans cette épidémie» annonce Yohann Tranchant. Effectivement, les producteurs sont nombreux et variés, les consommateurs présents, la rencontre est là également mais malgré tout réduite…
Refonte du site internet
Pour faciliter la communication avec les habitants, la municipalité a mis en place une page Facebook, sur laquelle les actualités de la commune sont régulièrement diffusées. Le site internet sera repensé pour être plus fonctionnel. «Sa forme actuelle ne facilite pas la mise à jour …/…. Nous voulons un outil plus actuel, plus proche des habitants, qui soit une vraie porte d’entrée numérique sur l’action communale. C’est un outil de communication, au même titre que les réseaux sociaux, le bulletin, les panneaux d’affichage et la presse locale ».
Travaux au chef-lieu : école, logements, cimetière
Entamée en 2020, la réhabilitation de deux logements situés au-dessus de l’ancienne mairie s’achève bientôt. L’objectif est de pouvoir les mettre en location dans le courant du premier semestre 2021.
Un gros chantier va débuter dans les prochains mois, l’extension de l’école maternelle et de la cantine. Le permis de construire est en cours d’instruction. Dans le courant du premier semestre les entreprises seront consultées. Le premier coup de pelle devrait avoir lieu d’ici l’été. Les locaux devraient être opérationnels pour la rentrée de septembre 2022.
L’équipement de cantine sera soigneusement pensé, plus fonctionnel et mieux adapté au rythme de l’enfant. L’objectif est de faire de la pause méridienne, un moment agréable, calme et ludique. Actuellement 210 élèves sont scolarisés sur la commune répartis en 8 classes. Les effectifs, en regard des projets immobiliers privés en cours sur la commune, vont augmenter, l’ouverture d’une 9e classe est envisagée, et ce dès la rentrée prochaine.
Sur le secteur du chef-lieu, un terrain communal sera vendu à un promoteur privé pour la réalisation de logements en mixité sociale, 80 logements en tout dont 16 sociaux. La municipalité a réservé des locaux d’activités en rez de chaussée. Des réflexions seront menées sur le choix de la destination des locaux achetés par la commune en collaboration avec la population. Le village a besoin d’une maison de santé pour rapprocher l’offre de soins des habitants. Un restaurant ou un café multiservices répondraient également aux attentes locales. La crise sanitaire n’est pas propice aux échanges, mais dès que le contexte le permettra, la commune consultera les habitants pour recueillir les attentes et souhaits de chacun.
Enfin, dans les prochains mois, l’extension du cimetière viendra parachever l’ensemble du secteur du chef-lieu ouest de la commune, espace panoramique (c’est le nom de la nouvelle salle communale), terrain multisports, parkings…
Voirie, espaces publics, stations de mobilité
Des travaux d’aménagement de voirie sont également au programme, notamment sur le secteur de Provonges. La discothèque a en effet laissé la place à un programme de 85 logements, la concession Tranchant, laissera place prochainement à un projet immobilier d’une cinquantaine de logements. «Il est nécessaire de revoir l’espace public, sur ce secteur nous ne sommes plus sur une route départementale entre deux villes, nous sommes déjà en ville !» annonce Yohann Tranchant.
Qui dit ville, induit vitesse appropriée, partage de l’espace public, aménagement cyclable, passage piéton … «C’est vraiment un projet qui est structurant pour notre collectivité». Effectivement sécurité, multi modalité, intégration paysagère font partie intégrante du projet. «Nous envisageons la création d’une station de mobilité qui serait une sorte de pôle facilitant le co-voiturage et/ou les transports en commun. L’idée est d’encourager les personnes qui souhaitent se déplacer autrement qu’en voiture, de pouvoir rejoindre ces stations de mobilité depuis leur domicile, à pied ou en vélo : sécurisation des liaisons douces bien sûr, mais aussi local à vélo, abri bus, signalisation adaptée, référencement sur les plateformes de covoiturage. Pour que davantage d’usagers franchissent le pas, il faut adapter l’infrastructure. Ce projet peut en appeler d’autres, nous envisageons de faire, par la suite, d’autres stations de mobilité, au chef-lieu, au futur carrefour giratoire de la fruitière par exemple. A terme, l’objectif est qu’un maximum de salésiens puisse se rendre en toute sécurité - à pied ou en vélo - vers ces stations de mobilité pour prendre un transport en commun ou pour covoiturer dans une des 14 000 voitures qui traversent quotidiennement notre village entre Rumilly et Annecy. » Ce genre de projet est mené en collaboration avec l’intercommunalité, autorité organisatrice de la mobilité sur le territoire.