Autour de Zermatt

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Zermatt, station réputée du Valais suisse est blottie au creux d’un vallon dominé par un ensemble de sommets culminant à plus de 4000 m. Lorsque l’on s’élève au dessus de cet «entonnoir» pour randonner à son pourtour, on découvre de merveilleux panoramas sur les sommets mythiques que sont le Mont Rose, le Cervin, la Dent d’Hérens ou le Weisshorn.

C’est à ce spectacle tout nature que Jacques Chevalier, accompagnateur de l’association avait convié un groupe d’une douzaine de rumilliens auquel s’était jointe une amie de Michelstadt. Un parcours assez facile et des dénivelés raisonnables devaient permettre à des randonneurs moyens ou peu enclins à trop d’efforts physiques de jouir de ces paysages sans fatigues excessives.

Le parcours s’étalait sur cinq jours sans ravitaillement intermédiaire, et nombre de participants craignant sans doute de manquer de vêtements avaient des sacs un peu lourds, ce qui transformait un peu la randonnée facile. Néanmoins, en prenant son temps, ce qui faisait aussi partie du programme, chacun a pu profiter de ce séjour.

La météo capricieuse n’a pas toujours permis de bien apprécier les paysages, mais les orages et les giboulées des premiers jours sont toujours intervenus quand le groupe était en refuge. Les randonneurs ont ainsi pu rejoindre Trift, gravir le Wisshorn à plus de 2900m et admirer les sommets qui acceptaient de se montrer au travers des nuages. L’utilisation de télécabines et d’un funiculaire facilitait l’accès aux sites les plus élevés.

La traversée du glacier de Theodul permettant de rejoindre le refuge Teodulo à plus de 3300 m d’altitude se déroulait dans une neige très mouillée et dans le brouillard, mettant quelques participants à rude épreuve. Mais tous y sont arrivés. Le lendemain, il fallait redescendre sous la pluie et même la neige, mais rapidement ça s’est arrangé.

Au quatrième jour, alors que l’on avait pu largement entrevoir le Mont Rose, le Liskamm ou le Breithorn, le Cervin ne s’était pas encore montré et restait inexorablement enveloppé d’une nuée épaisse ne laissant même pas apparaitre le bas de sa face. Pourtant, en fin d’après-midi, alors que les randonneurs arrivaient dans une superbe auberge d’altitude près du Grüensee, le sommet tant attendu se dégageait. Et le lendemain, un ciel d’une pureté exceptionnelle s’offrait au groupe qui très tôt savourait le lever du soleil sur ce sommet prestigieux. Après une bonne montée de deux heures, les randonneurs étaient comblés en débouchant sur les crêtes du Gornergrat et pouvaient s’offrir un fabuleux panorama sur tous ces sommets enneigés de plus de 4000 m et les glaciers qui en descendent. Chacun aurait voulu prolonger à l’infini ces moments de bonheur. Mais l’accompagnateur leur en offrait encore un en les conduisant au Riffelsee, un petit lac merveilleux dans lequel se reflétait la paroi majestueuse du Cervin. Comment mieux clôturer ce séjour ?

Et c’est comblés que les randonneurs rejoignaient Zermatt par le train avant de reprendre la route vers Rumilly.

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