Baptiste Savaete confirme ses ambitions mondiales

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Ces championnats du monde des moins de 23 ans s’annonçaient déjà comme historiques pour l’aviron aixois avant même d’avoir débuté. En effet, avec six de ses membres sélectionnés, l’Entente Nautique d’Aix-les-Bains était le club français le plus représenté au sein de l’équipe de France de cette catégorie d’âge. De bon augure d’ailleurs à trois ans des Jeux Olympiques de Paris. Pour le président Stéphane Bichet, le bilan est plus que positif après plusieurs mois fortement contraints par la Covid-19. «Nous venons de vivre un très beau week-end d’aviron avec le déroulement des Mondiaux U23 à Racice. Six Aixois représentaient la France sur cette régate. Les très bons résultats obtenus par nos athlètes viennent récompenser le travail réalisé durant cette période de crise sanitaire. Bravo à eux !» commentait-il.

Les Allemands trop forts

Il avait fait de ces championnats du monde l’objectif de sa saison. Quelques mois après avoir décroché l’argent à l’occasion des championnats d’Europe élite, le rameurs aixois Baptiste Savaete a confirmé ses ambitions en terminant vice-champion du monde U23 au sein du quatre de couple poids léger masculin.

Comme leurs homologues d’Outre-Rhin, Pierrick Verger, Cornélus Palsma, Baptiste Savaete et Corentin Amet, étaient partis très fort dans la course. Mais alors que les Allemands s’installaient en tête, les Français allaient entamer une lutte sans merci avec les Italiens. «On se méfiait plus d’eux» déclara par la suite le représentant de l’ENA avant de préciser «On sait qu’ils ont tendance à cacher leur jeu parfois». Pourtant cette fois-ci personne n’avançait masqué dans la compétition, c’est coup après coup que tout s’est joué et les tricolores ont défendu leur deuxième place jusqu’à la ligne d’arrivée, remportant finalement l’argent devant l’Italie. «On a fait une course pleine, notre force c’est le 1 000 du milieu mais l’Allemagne a le même profil que nous» ajouta Corentin Amet. Les rameurs de l’équipe de France n’affichent toutefois pas de regrets. «Une fois qu’on a goûté à l’or, bien sûr qu’on ne veut pas autre chose mais on est allé au bout de nous-mêmes» glissa également Baptiste Savaete. Une phrase à laquelle tous les rameurs du quatre de couple poids léger masculin ont adhéré sans réserve. «On a tout essayé mais ils ont été plus forts» concluait Cornélus Palsma.

Lucine Ahyi et Émilie Mouchet devant les Roumaines

Toutes deux pensionnaires du Pôle France féminin de Nantes, Lucine Ahyi (championne d’Europe juniors 2018) et Émilie Mouchet (vice-championne d’Europe juniors 2020) avaient décroché leurs places, respectivement aux deuxième et troisième positions du huit féminin tricolore. Dans une catégorie généralement dominée par les USA et la Roumanie, les deux Aixoises ont décroché au bout du compte la 5e place mondiale derrière, dans cet ordre, les USA, les Pays-Bas, l’Allemagne et la Pologne. Reléguées à 15 secondes de la victoire, les Françaises ont été surclassées par un équipage américain impressionnant de maîtrise. Cette 5e place, décrochée devant la Roumanie, reste néanmoins prometteuse pour la suite de la saison.

Des Mondiaux réussis pour Yoann Lamiral

Il se présentait pour la première fois cette saison sur une épreuve internationale. Engagé au sein du quatre de couple tricolore, Yoann Lamiral s’est classé 6e en finale aux côtés de ses coéquipiers Florian Ludwig, Adam Le Gal et Hugues Larcheveque. Après un départ en boulet de canon, les quatre ambassadeurs de l’Hexagone ont vu progressivement les autres équipages les devancer pour finalement passer la ligne d’arrivée en 6e position.

Pas de regrets là aussi pour cet équipage qui avait gagné son billet pour la finale en décrochant la dernière place qualificative de sa demi-finale la veille. Le titre mondial a été remporté par la République Tchèque devant l’Italie, les Pays Bas, l’Allemagne et la Pologne.

Nouvelle performance pour Louis Chamorand

Malgré l’objectif non atteint de terminer dans le top 6 mondial, le deux sans barreur français composé de l’Aixois Louis Chamorand et du rameur de Bergerac Téo Rayet n’a pas à rougir de sa 7e place mondiale.

Dans une catégorie au niveau des plus relevés, dominée cette saison par la Grande Bretagne, le binôme français réalise une performance similaire à celle réalisée quelques semaines plus tôt à l’occasion de la Coupe du monde élite sur le bassin de Sabaudia. Vainqueur de la finale B (devant l’Espagne, l’Uruguay, l’Italie, l’Allemagne et le Danemark), Louis Chamorand et Téo Rayet sont repartis la tête haute de ces Mondiaux.

Le huit français en recherche de repères

Il avait décroché sa qualification par la petite porte. Le besogneux et discret Nicolas Armenjon était engagé avec le numéro 2 au sein du huit masculin. Après avoir décroché son ticket pour la demi-finale, l’équipage tricolore n’a malheureusement pas réussi à accéder à la finale mondiale. Qualifié en finale B, le bateau composé de Nicolas Vignol, Mathis Nottelet, Antoine Perdigal, Julien Viandier, Tom Puybaraud, Grégoire Bireau, Nicolas Armenjon, Armand Pfister et Julien Deck (barreur) a dû se contenter de la 10e place mondiale.

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