Beretti riposte

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Avec la crise sanitaire, l’élection au premier tour, dès le mois de mars, de Renaud Beretti en tant que maire d’Aix-les-Bains s’est vite faite oublier. Celui qui entame son second mandat revient donc sur ces premiers mois mais surtout la manière dont il aborde les années à venir.

Les minorités d’Aix-les-Bains ont déclaré ces dernières semaines qu’aucun grand dossier n’a été lancé depuis votre prise de fonctions…
Je ne sais pas ce qu'ils appellent de grands dossiers. Mais je rappelle que depuis l’élection, il y a eu la crise à gérer. Je ne sais pas si on peut appeler ça un grand dossier mais ça a été une étape difficile dans laquelle les élus et les services ont dû mobiliser toute leur énergie pour protéger la population. Pour moi, le début de mandat a été marqué par cette énergie là.
Je dirais que malgré la crise les dossiers ont été lancés ou prolongés. Par exemple, on était encore en période de confinement, pendant que toutes ces minorités étaient chez elles, on a relancé les travaux de l'Église Notre-Dame, de l'école de Marlioz, de la passerelle du Sierroz, des archives municipales… C’est-à-dire autant de dossiers qui ont repris et qui sont en cours. On ne les a pas attendu non plus, quand on a pu le faire avec le déconfinement, pour prolonger les déménagements. Preuve en est qu'ils ont abouti pour la plupart, celui de l’Office de Tourisme au Grand Passage en particulier. Donc si, les dossiers et les chantiers ont soit repris soit on été lancés.

Il a été mentionné pendant le dernier conseil municipal, où en est le dossier des anciens thermes ?
C'est normal qu'il y ait un questionnement sur les ancien thermes puisque c'est un dossier central dans la vie communale mais qui lui, comme les autres, a été soit arrêté soit retardé.
Donc où en est-il concrètement ? J'ai poursuivi la politique de déménagement, parce que le désamiantage de l’aile sud étant fini, il faut maintenant passer à l'aile centrale. Et pour pouvoir agir, il faut que le bâtiment soit vide. Donc à l'évidence les déménagements devaient se poursuivre.
L'intégralité de l'Office de Tourisme, partie accueil, est installée au Grand Passage. Je redis, par rapport à toutes ces critiques sympathiques, que ça permet de revitaliser des parties de la ville. Le Grand Passage est en difficulté donc ça va amener au minimum 150 000 personnes au cours de l’année : touristes, curistes, habitants du secteur. Ça sera poursuivi par le transfert de l'équipe du bureau de l'Office de Tourisme au centre des congrès. Et pour le reste de l'équipe, le bâtiment est en cours de construction à Grésy-sur-Aix.
On a aussi repris les travaux avenue de Marlioz pour déménager la gymnastique volontaire. La direction des ressources humaines, qui est au premier étage, a déménagé dans le bâtiment de l'avenue du petit port, côté centre-ville. Là aussi, ça va aider cette rue avec des fonctionnaires présents dans la ville. Et puis la direction des systèmes d'information doit déménager dans les prochaines semaines, les serveurs ayant déjà été déménagés.

Vous oubliez un gros morceau, Peyrefitte. Comment ça va se passer ? Vont-ils devoir partir en cours d'année scolaire ?
Je ne pense pas que ça soit souhaitable ni pour l'école ni pour les étudiantes et étudiants. C'est une affaire entre le groupement Bouygues-SAS et l'école Peyrefitte. École Peyrefitte qui devait déménager, qui ne l'a pas fait et qui se retrouve… Je dirais sanctionnée par le jugement, qui lui demande de quitter les lieux. Évidemment, quitter les lieux en cours d'année scolaire parait compliqué. Mais la question se reposera au terme de l'année scolaire et l'école doit à tout prix prendre les devants.

«Je la transforme en rue où on remet de l’activité»

Et quelle est votre volonté ?
C'est qu'ils puissent trouver un point de chute sur le territoire. L'école Peyrefitte, sur Aix-les-Bains et sur Grand Lac, est évidemment un atout et ce serait un regret de les perdre complètement. Pour autant, il y a ce chantier de désamiantage qui est un préalable, donc il faut trouver une solution. Moi mon souhait c'est qu'elle soit la plus acceptable possible pour l’école.
Et puis il y a d'autres services qui doivent encore déménager, comme Aix Pass et le service d’état-civil qui est en-dessous [de la mairie] et Rue Jean Monard, que l'on regroupe et qu'on va installer rue Davat. Là encore c'était une rue que certains voulaient transformer en rue des arts, c'était sympathique mais moi je la transforme en rue où on remet de l'activité pour qu'il y ait du public qui vienne, ce qui est le but de tous ces déménagements, plutôt que tout regrouper au même endroit.
Il y a aussi le CHS, dit de Bassens, qui doit quitter son étage et s'installer Boulevard Lepic, là le bâtiment est quasiment terminé. Malgré la crise, ces délais sont tenus.
Et l'autre aspect, pour clore ce dossier en l'état, c'est le parking. Le groupement a déposé un permis pour réaliser ce parking, qui est en cours d'instruction dans les services de Grand Lac et de la ville.
C'est pour ça que quand les gens me demandaient où en est le dossier, ça a suivi son cours, freiné par la crise, mais qui reprend au rythme de l’activité.
«Beaucoup a été fait pour relancer ces chantiers»

Et concernant les autres dossiers ?
C'est assez surprenant que certains puissent imaginer que les équipes n'ont pas travaillé et que les chantiers n'ont pas avancé. Quand on a un tel arrêt brutal de l'administration et des entreprises je dirais même qu'au contraire, beaucoup a été fait pour relancer ces chantiers et qu'ils voient le jour.
Côté Grand Lac, c'est les Biâtres qui est en voie d'achèvement. C'est quand même un dossier majeur lancé sous le précédent mandat mais qui va être vraiment une opération de protection du lac et environnementale majeure. C'est quatre à cinq piscines olympiques de stockage des eaux de surverse. Au lieu d'aller directement au lac accompagnées de pollutions éventuelles, elles seront traitées et renvoyés par des canalisations jusqu'au Rhône. C'est une opération qui s'articule avec le lancement de ce qu'on appelle le barreau est. Là aussi c'est un gros chantier par Grand Lac et que je vais porter avec mon collègue Robert Aguettaz (maire du Viviers-du-Lac ; ndlr). C'est sur 2020-2025. Donc ceux qui pensent que les dossiers ne partent pas, vous imaginez bien que lancer un tel dossier à 11M€ pour 7km d'aqueducs souterrains de 50cm qui vont permettre d'alimenter en eau les communes du piémont du Revard qui sont en déséquilibre… L’eau sera puisée dans le lac et dans la nappe phréatique d’Aix à la baie de Mémard puis sera transportée à Corsuet avec un pompage pour faire monter l'eau à un réservoir qui va être doublé pour créer par un effet de siphon une circulation de l'eau jusqu'à Drumettaz. C'est une sorte de partage de l'eau mais aussi une opération de protection de nos cours d'eau. Pour lancer des chantiers pareils, il faut les préparer. Disons que pendant le confinement et pendant le déconfinement, il y a des équipes et des élus qui ont travaillé, ne serait-ce que sur ces deux dossiers là.
Pour les autres, en aménagement, l'école du Sierroz, c'est un peu le dossier exemplaire que je donne en exemple puisqu'il mélange ce que je demande pour tous nos bâtiments communaux désormais, c'est un triptyque. Veiller à améliorer les performances énergétiques par différents moyens, c'est l'accessibilité pour tous et c'est la sécurité des bâtiments ou la sécurité routière, en l'occurrence pour protéger les enfants. Je demande ça à chaque fois pour tous les bâtiments.

«Aix-les-Bains en zone piétonne, ça ne parait pas raisonnable»

Je voudrais parler des aménagements cyclables. D'abord, rue du casino et rue de Genève, qui a été critiqué par tout le monde pour diverses raisons…
Je comprends la réaction parce que c'est souvent l'effet de nouveauté. Surtout que ce sont des démarches expérimentales, je le rappelle, ce ne sont pas des choses définitives. Et il ne faut pas oublier le contexte de confinement où énormément de personnes faisaient du sport, énormément voulaient un monde d'après avec moins de voitures et plus de place pour les cycles. Beaucoup de communes se sont lancées dans des aménagements très rapides, moi j'ai préféré travailler. C'est mon collègue Jean-Marie Manzato, cycliste lui-même, qui s'en est occupé avec les associations.
C'est une période d'expérimentation. On fait un comptage pour savoir le nombre de vélos qui passent. Je n'ai pas le chiffre exact, mais ils sont assez nombreux. Les voitures ralentissent, ce qui est aussi le but. L'accès est plus simple pour aller au parking quand on descend, donc ça évite une partie des bouchons et les automobilistes ne se garent plus sur les zébras. Donc globalement la démarche correspond à ce qu'on voulait faire. Je note que comme c'est nouveau ça provoque des réactions. L’avenue Charles de Gaulle, qu'on a équipée différemment, que je trouve très bien parce que je me déplace pas mal à vélo, là personne n'en parle. Ce serait bien de dire que l'avenue du Général de Gaulle fait l'objet de bons aménagements.
Il y a aussi des gens qui sont critiques, en disant qu’il aurait fallu faire une zone piétonne. Mais Aix-les-Bains en zone piétonne, ça ne parait pas raisonnable en l’état actuel des choses, il faut que les gens puissent se garer. D’ailleurs j’ai enfin réussi à faire installer des zones de stationnement gratuit : devant la gare, rue de Genève et avenue de Verdun.

«Il faut de l'ordre républicain»

Il y a toujours le problème des automobilistes qui roulent un peu vite le soir. Est-ce que quelque chose est prévu pour pallier à ça ?
Alors c'est vrai qu'il y a un peu Aix-les-Bains le jour, et puis la nuit où des individus s'en donnent à cœur joie. C'était le cas cet été après le déconfinement, d'ailleurs je ne l'ai pas caché, je l'ai même affirmé. La réponse c'est entre autres l'augmentation des effectifs, qui a lieu tous les deux mois pour arriver à une police de nuit. Et quand je dis la nuit c'est pas jusqu'à 2h comme j'ai testé cet été mais tout la nuit. Parce qu'à Aix-les-Bains, on a une vie de jour et une vie de nuit. La vidéo-verbalisation est importante pour ces phénomènes là. Pour faire respecter une zone de rencontre, l'idée c'est qu'il n'y ait pas de gens qui prennent la rue comme j'en vois parfois à des vitesses folles, le danger il est là.
Et puis on a ce qu'on appelle des mariages à risque, c’est-à-dire avec des ronds points immobilisés, des fumigènes, des personnes assises sur les portières, des drapeaux qui ne sont pas français, et des conduites dangereuses. Donc ça je veux y mettre un terme. C'est un phénomène national on le voit bien dans les médias, mais ça ne peut pas se résoudre seulement par des panneaux et de la peinture, il faut de l'ordre républicain. C’est-à-dire un travail en commun Police Nationale et Police Municipale, jour et nuit.
Cette année les caméras arrivent enfin au lac. On ne peut pas mettre des caméras partout, il faut un réseau, c'est du génie civil. Il faut limiter les coûts : quand on refait des voiries, on fait passer nos câbles et on arrive enfin au lac. Je vais faire installer 20 caméras par an, j'ai une personne supplémentaire au centre de supervision urbain et des effectifs qui augmentent. Ça devra nous permettre d'être présents puisque la présence est incontournable et de pouvoir mener une vraie politique de sécurité publique dans la ville.
Finalement tout ça c'est de l'organisation de l'espace public entre les voitures, que beaucoup jugent trop nombreuses, les comportements excessifs de ces mêmes automobilistes, les deux roues, vélos et deux roues motorisés, les nouveaux phénomènes avec les trottinettes ou autres engins se propulsant eux aussi à grande vitesse. Les piétons, les personnes handicapées, à mobilité réduite…  C'est un tout.
Donc en deuxième phase, j'ai un projet de smart-city qui va sortir rue de Chambéry Je vais faire une sorte d'appartement témoin des nouvelles technologies avec des passages piétons avec laser bleu comme j'ai fait mettre avenue du golf. Des recharges solaires et donc un stationnement un peu plus intelligent. Je vais le faire sur une rue qui est assez compacte et courte pour bien tester et ça viendra en complément des places gratuites avec bornes.
J’ai aussi une politique tarifaire à revoir, notamment dans les parkings souterrains, qui sont trop chers. Je vais baisser les prix dans les parkings de façon à inciter les gens à aller se garer en parking, ce qui évite aux voitures de tourner pour chercher des places.
On a aussi fini le parking du golf, qui n'a pas encore été inauguré, donc ça a dû échapper aux minorités, et le parking du cimetière, qui a été fini avec un plateau ralentisseur devant. Donc là l'idée c'est pareil, c'est permettre aux gens d'aller au cimetière, toujours gratuitement. Parce que jusqu'à présent, ce parking était envahi par des voitures qui s'en servaient pour aller en ville ou à la gare. Ces deux autres parkings réalisés dans la ville seront, je pense, utiles et ça fait un petit ralentisseur dans l'avenue de Saint-Simond, qui est une des rues très fréquentée d’Aix-lesBains.

À Grand Lac, Jean-claude Croze avait dit que s’il était élu président, il vous donnerait la première vice-présidence. De votre côté, une fois élu, vous avez obtenu 12 des 13 vice-présidences, ne laissant pas de place au Bourget-du-Lac et Entrelacs, communes pourtant importantes. Pourquoi avoir verrouillé et ne pas leur avoir laissé de place ?
Ce n'est pas verrouiller. C'est comme une élection municipale, j'ai fait une campagne avec un certain nombre de maires qui me soutenaient. Pendant la campagne ils m'ont dit qu'ils aimeraient continuer leurs délégations dans tel domaine, d'autres voulaient en occuper d'autres. Donc j'ai fait campagne avec une équipe autour de moi, il se trouve que j'ai gagné donc ensuite j'ai logiquement proposé l'élection des vices-présidents à l'équipe qui m'a porté, et non pas au camp adverse.
J'aurais très bien pu rester dans cette configuration là mais j'ai effectivement estimé que le territoire Grand Lac n'est pas un territoire politique, c’est-à-dire que ce n'était pas une opposition droite-gauche. Mais effectivement c'était les deuxième et troisième communes du territoire, et à ce titre là j'ai fait une ouverture.
Mais j'ai fait une ouverture après élection de mon exécutif. Il ne s'agissait pas de s'arranger entre le vainqueur et un perdant, c'est pas comme ça que ça marche dans une démocratie normale, sinon finalement il y en a toujours un qui est gagnant, c'est pas le sens. Et puis manifestement on n'avait pas la même approche du tout de la façon d'administrer le territoire donc j'en suis resté à cette méthode là qui, je trouve, est assez cohérente.

«Il y a des choses que je ne pourrai pas faire là ou en 2021»

En juin, vous avez déclaré que vous ne pourriez pas mettre en routes les actions pour lesquelles vous avez fait campagne. N’est-ce pas une entrave au débat démocratique, dans le sens où vous avez été élu pour ces idées ?
Ce que je voulais dire, c'est que d'une part avec le confinement et un service public minimum que j'ai maintenu quand même mais minimum, forcément il y a des choses, qui, au moment où je l'ai dit, étaient reportées par la force des choses. Par exemple, la politique stationnement, je commence seulement à la relancer alors que j'aurais normalement dû l'annoncer dès le mois d'avril. C’est-à-dire baisser les tarifs, lancer le parking etc. Donc ça forcément, c'est des choses repoussées.
J'ai dit ça aussi parce qu'avec l'exonération importante de droits d'occupation, toutes les recettes communales dont j'ai exonéré les entreprises, les commerçants, forcément ça fait des recettes en moins pour le budget à venir. Le stationnement ça va être pareil. Normalement c'est 1,4M€ par an, là ça va être 500 000€ peut-être. Donc forcément il y a des choses que je ne pourrai pas faire là ou en 2021. Mais ça ne veut pas dire que je ne les ferai pas après.

Vous ne revenez pas sur vos promesses donc au final ?
Non seulement je ne compte pas revenir dessus mais en plus je vais les annoncer au fur et à mesure.
Le label Homme et Biosphère, c'est 2024. C'est une procédure UNESCO donc c'est long. J’ai versé la subvention au conservatoire pour la protection de la faune sauvage. C'est des détails mais c'est des engagements de campagne que je tiens.
Je vais rendre compte de ce que j'ai annoncé et de ce que je fais au fur et à mesure. Sur Grand Lac il y a le barreau est qui va être un chantier énorme, je ne vais pas revenir dessus. Les Biâtres qu'on va rouvrir, le G4 qu'on va inaugurer. C'est quand même un nouveau gymnase, fonctionnel et avec des choses qui n'existaient pas avant. Un mur d'escalade par exemple, c'est pas anodin. Tout s'enchaine plutôt bien malgré la crise je trouve.
C'est sur Grésy mais les parcelles sont aixoises, l'ouverture des gorges du Sierroz. C'est un dossier que j'ai suivi avec Michel Frugier et Dominique Dord puisqu’il bénéficie de subventions du département. Et là c'est pareil, c'est l'ouverture de nouveaux itinéraires touristiques. C'est quand même pas si souvent qu'on en ouvre donc ça va faire l'appel d'un nouvel espace de promenade, de villégiature. Et juste à côté, les travaux ont repris avec Chambéry Grand Lac Économie, la ville de Grésy et la ville d'Aix, les Combaruches. Là aussi sujet débattu et ancien, depuis au moins 25 ans. Et créer une voirie d’un kilomètre pour relier une zone économique à un échangeur autoroutier, c'est pas simple. Et la création d'une nouvelle zone d'activité, c'est là aussi une belle avancée.
Ce qui est transversal entre Grand Lac et Aix c'est aussi tout ce qui a trait au plan climat. Quand j'entends une ancienne candidate dire que ce sont ses idées, en fait c'est celles qui figurent au plan climat de Grand Lac, type mettre à disposition des habitants un broyeur à végétaux, ça fait partie d'une déclinaison. Et c'est bien que ça se réalise mais c'est le président de Grand Lac et ses équipes, et le maire d'Aix qui le font.
Le reste c'est la culture aussi. L'année anglaise qui a repris, des expos… Je dis ça parce qu'en cette époque de crise c'est pas toutes les communes qui maintiennent la flamme culturelle.

En ce qui concerne les forums participatifs et réunions de quartiers, vont-ils recommencer ?
Bien sûr, ça va de soit. La concertation, c'était un peu la base de ma méthode. Il y a le Bois Vidal 2 qu'on doit faire, Thibaut Guigue va lancer ça.
Vous aurez noté que je fais toujours retransmettre les CM en direct, donc ça reste transparent. Je crois avoir innové encore une fois en mettant des images pour illustrer. Quand on examine du foncier, je mets des photos des parcelles correspondantes pour que les gens qui regardent voient de quoi il s'agit. Je comprends que les gens se sentent éloignés des sujets quand il n'y a pas une illustration. Donc j'essaie de rendre les choses plus pédagogiques, plus accessibles.
Les réunions de quartier cette année je crains qu'elles soient compromises avec la crise. Ça me parait un peu contradictoire d'inviter autant de personnes. Peut-être que je trouverais une autre formule pour novembre, je ne sais pas encore laquelle, j'y réfléchis.
De la même manière que les gouters pour les personnes âgées qu'il n'est pas raisonnable de programmer.
Les forums citoyens c'est la même logique, on est obligées d'attendre une éclaircie dans la crise sanitaire pour proposer aux gens d'échanger. Mais je continuerai à faire appel aux gens pour qu'ils expriment leur point de vue ou leurs propositions sur les réalisations municipales en cours et sur les projets.
«Personne ne sait ce qui va se passer»
Et qu’en est-il des fêtes de fin d'année ?
Suspendues pour l'instant. J'ai lancé les choses mais avec pour mot d'ordre qu'on verra bien si on peut les faire ou pas. Le mapping traditionnel, les vœux du maire et tout ça, c'est suspendu à l'évolution de la crise.
Personne ne sait ce qui va se passer. Ce qui est à brève échéance on l'annule. Et puis ce qui en décembre, c'est forcément en suspens.
C'est une année étrange mais on agit avec volontarisme malgré les circonstances. 

Propos recueillis 
par M. H-B, le 02/10/20

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