Bien être au travail : un problème d’avenir
«On est un peu déçus, car il semble que la notion de bien-être n’est pas encore ancrée dans le fonctionnement des entreprises».
Pourtant, les membres et les permanents du Comité d’Action économique «Rumilly Alby Développement», autour de leur président André Falcomata, avaient «mis le paquet» pour organiser les deuxièmes «Rumilly Days» la semaine dernière, sur le thème général du «Bien-être au travail». Et la soirée de gala organisée pour les responsables d’entreprises a rassemblé de nombreux participants à la salle des fêtes pour une rencontre placée sous le thème de «L’entreprise, la 2e vie du sportif de haut-niveau».
Avec la participation de quelques champions comme Polo Delarue (médaillé olympique snowboard), Marie Martinod (médaillée olympique en ski acrobatique), Laëtitia Lecorguillé (championne de BMX), Guilbaut Colas (ski acrobatique) et Edouard Jonville (champion d’aviron).
C’est lors de l’inauguration, vendredi matin, du premier «Salon du bien-être au travail», en présence de nombreux élus et chefs d’entreprises, qu’André Falcomata a laissé paraitre une relative amertume face au succès pour le moins mitigé réservé au thème de ces deuxièmes «Rumilly Days».
Sans se laisser aller au découragement, devant la trentaine d’exposants rassemblés. Car «c’est un problème d’avenir» a lancé le président du CAE pour qui cette question du bien-être des salariés sera au centre des préoccupations des entreprises dans les mois et les années à venir. «Ne vous découragez pas !», a-t-il lancé à ses auditeurs.
Un message repris par l’invité de cette inauguration, Christian Monteil, président du Conseil départemental de Haute-Savoie, pour qui «il faut du temps». Et pour illustrer son propos, il n’a eu qu’à prendre l’exemple de ses propres services, ceux du Département, qui regroupent quelque 3 000 salariés pour qui, eux aussi, le bien-être au travail est une préoccupation actuelle, face aux pressions de toutes sortes auxquelles ils sont soumis. «Alors, «ne vous arrêtez pas en chemin !» a-t-il lancé aux «patrons», petits ou grands, de l’Albanais, en présence des élus locaux.
C’est dire que, même encore trop confidentiel, ce premier salon organisé à Rumilly avait valeur d’exemple à suivre. Et, malgré la relative déception de voir que trop peu de responsables avaient compris l’intérêt de libérer leurs salariés pour y participer, il a rassemblé, après une quarantaine d’ateliers organisés en ville, quelque trente exposants pour faire découvrir matériel, techniques et pratiques pour améliorer, partout et chaque fois que c’est possible, le «bien-être au travail».
Car «c’est un problème d’avenir».