Bientôt une comédie musicale made in Rumilly

Les 28 et 29 avril prochains à 20h, le Quai des Arts proposera 2 représentations du spectacle « Mourir d’aimer, les amants maudits de mai 68 », une comédie musicale créée à Rumilly par un Rumillien.

Un binôme animé par une passion commune

Thierry Forlin est organisateur de nombreux concours de chant et castings pour des productions de télévision, il est originaire de la commune. En 2009, il fonde la troupe de chanteurs Scène de Stars.

Thierry est un passionné de comédie musicale et en pleine pandémie, il s’attelle à l’écriture du spectacle « Mourir d’Aimer, les Amants Maudits de Mai 68 » inspiré d’une histoire vraie Grégory Fostier quant à lui, est auteur, compositeur, metteur en scène et chanteur-comédien.

Il est aussi chanteur et pianiste dans différents groupes et fondateur de la troupe “A Choeur Ouvert” qui existe depuis 2008. Il met en scène de nombreux spectacles musicaux. Comme son acolyte Thierry, Grégory est un fervent admirateur des comédies musicales. La création du spectacle « Mourir d’aimer : les amants maudits de mais 68 » est l’occasion de mettre en oeuvre ses compétences et d’étendre son talent.

Tous deux interprètent également des personnages dans le spectacle.

Une histoire basée sur un fait divers

Le spectacle est basé sur une histoire vraie. A la fin des années 60, Pierre un jeune lycéen (interprété par Enzo Forlin) et Emma son enseignante (interprétée par Gaëlle Rey) tombent passionnément amoureux mais cet amour est interdit….

« Mourir d’Aimer, les Amants Maudits de Mai 68 » décline le mot liberté sous toutes ses formes : émancipation de la femme, liberté sexuelle, liberté d’expression...

Un spectacle amateur de qualité

Sur scène, ce sont 12 chanteurs– comédiens, plus de 25 danseurs et aussi 3 musiciens qui transportent le spectateur pendant 2 heures de spectacle.

Tout a été étudié dans les moindres détails : les costumes et les décors sont d’époque. Un cd de 30 titres est disponible à la vente.

La comédie musicale a été jouée fin novembre 2022 à Aix-les-Bains en présence de son parrain, Philippe Hersen. Le metteur en scène, actuellement à l'affiche de Flashdance, the musical au Casino de Paris a été agréablement surpris.« Pour une troupe d’amateurs, ils se débrouillent très bien. Je ne pensais pas qu’ils avaient ce niveau-là. » a t-il déclaré après la représentation.

Questions à Thierry Forlin

Depuis la première à Aix, que s’est-il passé ?

On a plutôt travaillé sur la préparation du Quai des Arts. On a continué les répétitions du spectacle à Chambéry tous les mardis. On est aussi allé à Nantes au salon des tourneurs et producteurs, on a eu de supers contacts.

Qu’est-ce que ça représente de jouer ce spectacle à Rumilly ?

On n’a pas souvent eu l’occasion de faire des représentations à Rumilly. Le Quai des Arts coûte cher, le spectacle aussi, ce n’est pas simple. Pour que ce soit rentable, on doit jouer 2 soirs. C’est un vrai bonheur pour moi, j’ai envie que les Rumilliens voient le spectacle.

A peu près la moitié de la troupe est originaire de l’Albanais. Nous sommes fiers et contents de jouer à Rumilly, c’est notre bassin. C’est un produit local et il faut faire profiter aux Rumilliens d’un spectacle de qualité.

Quel soutien avez-vous reçu au niveau local justement ?

Pour nous, c’était important de faire le spectacle à Rumilly. Les élus nous ont aidés, ils ont apporté leur soutien et nous les en remercions. Ils savent que nous sommes des bénévoles passionnés et depuis 3 ans, nous sommes à mi-temps dans ce spectacle. Nous sommes une association, avec l’esprit associatif. Ce qui serait bien, ce serait que notre travail soit davantage reconnu globalement. Il a fallu se battre pour avoir le Quai des Arts, négocier les montants.

Qu’est-ce qui est prévu après Rumilly ?

En mai, le spectacle sera joué à l’espace Malraux, l’autre troupe est de Chambéry. Ensuite, on verra pour jouer en Rhône-Alpes, peut-être fin 2024 ou 2025 : Sallanches, Le Phare… On essaie de s’auto-produire tant qu’on le peut. L’objectif, c’est de faire une tournée nationale par la suite, rien n’est signé, on est au stade des négociations. Il y aura peut-être des changements avec des rôles tenus par des professionnels…