Cata2019 a tenu ses promesses
Les 3 et 4 Avril dernier se sont déroulés un projet d’une grande envergure en collaboration avec le Service Départemental d’Incendie et de Secours 74 (SDIS), le Service d’Aide Médicale Urgente 74 (SAMU) et l’Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) du Centre Hospitalier Annecy-Genevois.
Le projet «CATA» consistait en une simulation de catastrophe naturelle impliquant des dégâts matériels et humains. Cet exercice de 36 heures consécutives a eu lieu sur la commune de Rumilly et fut dispersée dans un rayon de cinq kilomètres, regroupant pas moins d’une centaine d’étudiants de l’IFSI d’Annecy ainsi qu’une cinquantaine de pompiers venant des départements de la Savoie et de la Haute-Savoie.
Après deux éditions en 2013 et 2016, c’est de nouveau trois ans plus tard que les étudiants infirmiers s’engagent auprès des pompiers du SDIS pour organiser cet événement de simulation de masse.
Cette année, une nouveauté s’est ajouté à cette expérience hors du commun : un Poste Médical Avancé (PMA) qui a été mis en place avec la présence d’équipes du SAMU 74 afin d’assurer le suivi des soins prodigués aux victimes fictives.
L’événement représentait une occasion exceptionnelle pour les pompiers du SDIS 74, de s’immerger dans une situation aussi réaliste que sensationnelle ; et pour les étudiants infirmiers, de travailler aussi, par le PMA, les soins en général, et les soins d’urgence en particulier. L’objectif est de mettre en avant l’ampleur organisationnelle qu’un tel événement nécessite auprès des différents acteurs.
Mercredi matin 8h30
Tenu par un embargo imposé par les organisateurs, la presse locale, dont les seuls avont tenu l’engagement, avait pour instruction de ne pas alarmer la population tant que l’exercice n’était pas fini. Malheureusement, étant un hebdo, notre reportage ne sort que maintenant.
L’exercice “cata 2019” débutait au centre de secours principal de Rumilly où le Commandant Marc SCHMIDLIN, chef du centre de secours d’Annecy, accueillait les participants, notamment ceux qui allaient devoir jouer les acteurs principaux durant ces 36 heures. Le briefing commença par un clip tourné par les étudiants de l’IFSI, plus vrai que nature, avec une “alerte info” : un tremblement de terre viens d’avoir lieux sur le territoire de Rumilly, et la correspondante locale fait état de nombreuses victimes, des dégâts matériels lourds...
“J’ai tenu à faire le briefing tout en anglais, car au sein du SDIS de Savoie et haute-Savoie, cet exercice tombe à point nommé car nous visons une qualification l’année prochaine, reconnue et surtout imposée par l’ONU dans le cadre du déclanchement de secours internationaux” commente le Commandant SCHMIDLIN. En effet, souvent l’aide internationale de sauveteurs lors de grandes catastrophes impliques des secouristes venus des quatres coins du globe, avec leurs propres techniques au déblayage d’encombrants ou de leur propre langage. cette charte ONU tente à établir un tronc commun pour tous, utilisant l’anglais, et mettant noir sur blanc les techniques, les différents matériels à utiliser dans ce genre de catastrophe.
Le briefing à peine fini, que le directeur des secours met en place une chaine de commandement, fait établir un camp de base situé au plan d’eau, et demande à une première équipe de se rendre sur la commune de Bloye, où il semblerait que des jeunes soient prisonniers des décombres dans une maison.
Au fur et à mesure des heures, de l’évacuation des victimes, joués amirablement par les élèves de lFSI, avec un réalisme surprenant dans le maquillage de blessure, toute la chaine de secours, des pompiers, au SAMU, des services de la Mairie de Rumilly eux aussi activés dans ce dispositif, ont été mis à rude épreuve.
Les plateaux où différents scénarios se sont enchainés de jour, comme de nuit, demandant aux personnels de gérer au mieux l’effectif de 45 pompiers. Mais c’est plus d’une centaine, entre les victimes, les maquilleurs, les superviseurs qui controlaient tous les faits et geste, qui ont été mobilisés.
Reste à débrieffer les différentes phases d’actions, remarques, points négatifs ou positifs, pour accéder l’année prochaine à cette certification. Les organisateurs en profitent pour remercier toutes celles et ceux qui ont pemris d’accèder à des habitations ou usine en ruine, et de faire en sorte que cet exercice soit aussi réel que possible.