Ce qui a changé pour les automobilistes

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Téléphone au volant, conduite en état d’ivresse, certains automobilistes ont bien du mal à modifier leurs comportements… Plusieurs mesures nouvelles ont été publiées au Journal officiel, qui précisent les peines encourues par les contrevenants.
Par exemple, le téléphone au volant. Désormais, conduire en tenant son téléphone à la main et, en même temps, commettre une autre infraction au Code de la route – en matière de règles de conduite des véhicules, de vitesse, de croisement, de dépassement, d'intersection et de priorités de passage - est sanctionné d'une rétention du permis de conduire. 
Cette rétention peut être suivie d'une suspension du permis de conduire pour une durée maximale de six mois. 
Un décret publié au Journal Officiel du 21 mai dernier établit la liste des infractions concernées : non-respect des règles de conduite et des distances de sécurité, franchissement ou chevauchement des lignes continues et des lignes délimitant les bandes d'arrêt d'urgence, non-respect des feux de signalisation ou de la signalisation imposant l'arrêt ou le céder le passage, non-respect des règles de dépassement, des vitesses, ou de la priorité de passage à l'égard des piétons.
Cette mesure est en vigueur depuis le 22 mai 2020. 
Petit rappel toutefois : en l'absence d'une autre infraction au Code de la route, tenir un téléphone à la main en conduisant vous expose, quoiqu’il en soit, à un retrait de trois points sur votre permis de conduire et à une contravention de quatrième classe, soit une amende forfaitaire de  135 €.
Éthylotests : fin de l’obligation
S'il n'est plus obligatoire de disposer d'un éthylotest jetable dans sa voiture, les établissements de nuit doivent désormais en fournir à leur clientèle sous peine d'une contravention plus élevée qu'auparavant. 
Désormais, la contravention pour non-respect de cette obligation passe en quatrième classe et vaut une amende forfaitaire de 135 €.Par ailleurs, depuis début 2020, l'éthylotest antidémarrage (EAD) s'affirme comme alternative à la suspension de permis. La durée maximale d'obligation de ne conduire qu'un véhicule équipé d'un éthylotest antidémarrage lorsque cette mesure est prononcée comme alternative à la suspension du permis de conduire passe de six mois à un an. Mais les conducteurs en récidive d'infraction de conduite en état alcoolique ne peuvent plus conduire qu'un véhicule équipé d'un éthylotest anti-démarrage, en complément d'un suivi médico-psychologique.
 

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