Christian Dulac se déclare candidat aux élections municipales
Christian Dulac, ancien élu d’un des groupes d’opposition qui ont récemment démissionné en bloc, est candidat aux élections municipales des 12 et 19 novembre prochains. Il annonce qu’il sera à la tête d’une liste composée de personnes de tous horizons, aux idées différentes mais aux valeurs communes, qui disent vouloir redonner du dynamisme et de l’enthousiasme à la commune.
Officier de sapeur-pompier pendant plus de 43 ans, dont 15 ans à la tête du Syndicat Intercommunal de Secours de l’Albanais, Christian Dulac, qui aura 67 ans en décembre, est aujourd’hui gérant d’une micro-entreprise dans la prévention incendie. Affirmant être non encarté politiquement, il explique les raisons de sa candidature et de la création d’une liste d’union entre les deux ex groupes d’opposition.
«Un maire qui ne finit pas son mandat, c’est une situation inédite dans la vie locale»
«Il faut expliquer la situation aux Rumilliens. Un maire qui ne finit pas son mandat, c’est une situation inédite dans la vie locale. Ce retour aux urnes a été causé non pas par les listes d’opposition (l’ensemble des élus des deux groupes minoritaires ont démissionné, à une exception près, mardi 19 septembre, NDLR) mais par la mauvaise gestion du maire actuel. Car si des membres de la majorité n’avaient pas eux-mêmes démissionné (trois élus de l’équipe majoritaire ont démissionné le 31 août dernier, après diverses démissions depuis le début du mandat, NDLR), on n’en serait jamais arrivé là». L’ancien élu de la liste «Rumilly Albanais, une autre Ambition» assure que cette décision commune entre les deux groupes minoritaires n’était pas un «coup politique» mais le fruit «d’un même constat» : «Nous n’étions pas écoutés, notamment au sein des commissions. Nous avions l’impression de ne servir à rien. A part quelques exceptions, on nous a totalement ignorés».
«Redonner naissance à une amitié entre les élus et les habitants»
Christian Dulac précise que si les deux groupes d’opposition n’avaient pas démissionné, il ne serait personnellement pas allé au bout du mandat. «J’aurais, je pense, démissionné en décembre, car j’étais vraiment déçu de la manière dont est gérée la Mairie». Il dit être un homme simple, «fondu dans la masse de la population du territoire. Je suis exactement comme elle : je n’ai rien de plus, rien de moins. Et si je m’engage, c’est pour redonner naissance à une amitié entre les élus et les habitants. J’ai des valeurs qui sont des valeurs d’intégrité, d’humanisme, de partage, et ces valeurs-là je veux les mettre à profit pour renouer, avec les habitants, ce dialogue qu’on a cassé».
«Une liste d’union car nous avons mis de côté tout ce qui nous différenciait»
Sur la question de certaines divergences politiques entre les deux groupes réunis sur cette liste, le candidat reconnaît «qu’il faudra certainement manager, en tenant compte des considérations de chacun. Il s’agit d’une liste d’union car nous avons mis de côté tout ce qui nous différenciait. Je fais confiance aux femmes et aux hommes qui vont composer cette union car nous voulons faire les mêmes choses et avons cette même envie d’être proches des Rumilliens». Actuellement, les personnes qui veulent aller voir le maire doivent passer par un directeur de cabinet. Si nous sommes élus, il n’y aura aucune barrière, nous aurons un contact direct et nous devrons apporter une réponse directe aux habitants, sans promettre des choses que nous ne pourrons pas donner». Le candidat conclut : «Dans cette équipe, tout le monde n’a pas les mêmes idées mais tout le monde a les mêmes valeurs, et nous avons réussi à nous entendre sur énormément de sujets d’actualité. C’est ce qui va nous pousser, si les habitants nous font confiance, à redonner une ferveur de vivre dans Rumilly».