Christine Boichet Passicos, nouvelle conseillère municipale

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L

e vendredi 2 avril, Jacques Morisot, élu d’opposition du groupe « Rumilly, Albanais 2020, une autre ambition » annonçait à la presse son retrait de la vie politique. Cf notre édition du 8 avril 2021. Sa remplaçante, Christine Boichet Passicos, suivante sur la liste, 62 ans, siégera au Conseil Municipal de la Ville de Rumilly.

Une nouvelle expérience

Habitante de l’Albanais depuis 2003, retraitée de la Fonction Publique de l’Etat, en fin de carrière, elle était en charge de la communication du Préfet de Haute-Savoie. Elle œuvre également dans le domaine associatif : plusieurs années coordinatrice Sécurité Routière, élue municipale de 2008 à 2014 sur la commune de Val de Fier, conjointement élue communautaire, et déléguée au Sitoa (Syndicat Intercommunal de Traitements des Ordures Ménagères). Aujourd’hui elle est bénévole auprès d’une mutuelle à Chambéry pour laquelle elle assure le poste de Secrétaire Générale.

Rumillienne depuis 2019, elle confie « J’ai eu la chance, pendant ma carrière d’exercer de nombreux métiers et d’acquérir des savoirs faire différents, dans des domaines tous aussi variés : administratif, transports, sécurité défense, environnement, sécurité routière, communication ». 6e sur la liste, c’est avec grand plaisir et beaucoup d’engouement et de ferveur qu’elle rejoint l’équipe municipale, même si elle aura certainement un pincement au cœur de ne pas pouvoir retrouver à ses côtés Jacques Morisot, à qui elle doit sa place. Avec ses colistiers, « La collégialité règne. Nous nous sommes tous beaucoup investis pendant la campagne, il s’est passé des choses entre-nous, nous sommes restés en contact et grâce à Jacques nous avons su construire des liens. »

Comment abordera-t-elle ses nouvelles fonctions ?

Elle siègera avec « l’intelligence collective et participative du citoyen ». Elle confie, « sur le terrain, je me suis rendue compte que Rumilly était une ville privilégiée, une ville où l’humain a encore sa place. J’ai découvert également des quartiers sans espace pour les jeunes, les nombreux programmes immobiliers lancés par la précédente équipe, je souhaite contribuer à un certain équilibre, et une qualité de vie sur Rumilly. Je veux pouvoir être légitime et porter la parole des rumilliens. »

Bien évidemment, elle mesure la tâche difficile qui se présente à elle, mais elle entend bien faire l’écho des projets en cours et porter la voix du groupe « Rumilly, Albanais, Une autre ambition » auprès du plus grand nombre. Être une élue de « l’opposition » ne doit plus être une fatalité. Elle et ses 4 colistiers, ont 5 ans pour s’exprimer et tendre les prochaines décisions vers ce qui les anime dans leur engagement quotidien : « une ville où les mots solidarité, citoyenneté, social et environnement ne restent pas des arguments de campagne, mais une empreinte durable dans l’identité de notre ville ».

Le Conseil Municipal de Rumilly est riche de ses 33 élus qui selon leurs convictions, travailleront pour l’intérêt général.

Pour mémoire, Jacques Morisot siégeait également au Conseil Communautaire, sur ce poste, son successeur sera Yannick Clevy, élu municipal.

 

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