Comprendre le territoire où je vis

«Comprendre le territoire où je vis», c’est un projet pédagogique réalisé grâce à un partenariat entre le monde éducatif et la Communauté de Communes Rumilly Terre de Savoie dans le cadre de l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUIH). Cette année, pour la troisième fois, des écoliers ont imaginé l’avenir de leur commune, avec l’appui de leurs enseignant(e)s et de Morgane Lecallier, conseillère pédagogique de l’Inspection de l’Education nationale.
Durant plusieurs mois, les élèves de cinq classes des écoles du territoire ont imaginé un projet d’urbanisme qui dessine le futur possible d’un site de leur commune. 
En mobilisant leurs connaissances dans de multiples domaines d’apprentissage, de la géographie aux mathématiques ou aux arts plastiques, entre autres. Leur travail s’est déroulé en plusieurs phases. 
Les élèves ont commencé par une analyse du site : particularités, dimensions, situation géographique, accès, environnement, etc. Dans un second temps, ils ont réfléchi aux activités humaines qu’il serait pertinent de créer sur ces lieux. 
Créer des logements, des espaces de loisirs, apporter des services aux habitants, mais aussi définir des ambiances et des espaces de vie agréables dans le cadre de projets de rénovation. Tous ces aménagements ont été mis en volume et les bâtiments représentés dans le réalisme des lieux étudiés.
Au-delà de sa richesse interdisciplinaire, ce travail s’inscrit pleinement dans une démarche citoyenne qui fait de ces écoliers des acteurs responsables du devenir de leur commune.
Cette semaine, tous les élèves concernés, venus des écoles de Rumilly (René Darmet), Moye et Hauteville-sur-Fier, sont arrivés dans les locaux de la Communauté de communes Rumilly Terre de Savoie avec maquettes et projets pour les présenter aux spécialistes et aux élus. 
Accueillis par les responsables des services et par Pierre Béchet, maire de Rumilly et vice-président de la Communauté de communes, ils ont exposé des projets parfois audacieux qui, tous, font la part belle à la recherche de la qualité de vie dans des quartiers largement ouverts au plus grand nombre. 
Ainsi, les écoliers rumilliens ont-ils imaginé une transformation audacieuse de la rue Montpelaz (décidément d’actualité), ou l’utilisation imaginative du «Pré Simond», ce grand terrain en face de l’Hyper U. 
Les enfants de Moye ont, quant à eux, «planché» sur la transformation d’un vaste terrain situé près de la boulangerie du village. 
Et à Hauteville-sur-Fier, on a imaginé des aménagements audacieux sur un terrain en pente raide, au-dessus du Fier.
Bien sûr, même si leur travail a été mené avec un sérieux quasi professionnel, il y a sans doute un monde entre l’imagination créative des enfants et le réalisme de leurs ainés en charge de l’urbanisme. Mais on se plait à imaginer que, dans l’élaboration du Plan local d’urbanisme intercommunal, les élus et les spécialistes de l’aménagement du territoire garderont quelques-unes des propositions des écoliers de l’Albanais.

RC