Découvrez la voyance par les coquillages

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Ils sont une dizaine de voyants à avoir été contactés par Marie-Hélène Exertier pour prendre part à son festival national de voyance qui a débuté le 2 août à Aix-les-Bains, dans la salle polyvalente du Centre culturel et des congrès André Grosjean, et qui se poursuivra jusqu'au 20 août.
Des voyants exerçant leur activité sur divers supports plus ou moins spécifiques, Dominique Coulet s'épanouissant pour sa part depuis plus d'une vingtaine d'années dans la voyance par les coquillages. Un art divinatoire pour lequel un mot a même été inventé pour le définir, la conchyomancie, les dictionnaires de langue française n'en proposant point. Il s'agit de l'association des mots conchyophile, un collectionneur de coquillages, et mancie, qui correspond à la découverte de ce qui est inconnu.

C'est le destin qui aura fait les choses pour cette sympathique voyante à l'accent du sud non dissimulable, née au bord de l'Étang de Berre, ayant débuté à l'origine par les tarots. Retour avec elle sur l'histoire d'une péripétie qui aura eu pour effet de renforcer son don. 

À partir de quel support principal pratiquez-vous la voyance et quelle en est la spécificité ?
Mes visions passent essentiellement aujourd'hui par les coquillages. Pour mieux comprendre il faut remonter à l'année 1996. Alors en déplacement en Corse pour participer à un salon de la voyance, tout comme d'autres amis je me suis fait voler ma valise qui contenait mes jeux de cartes. Nous nous retrouvions sans matériel. C'était un dimanche, en plein Ajaccio, tous les magasins étaient fermés sauf un magasin de souvenirs au sein duquel j'ai acheté un panier de coquillages, avec l'idée de faire comme les Africains réalisant leurs prédictions par le biais des cauris (ndlr : petits coquillages blancs-beiges de la famille des porcelaines ouverts en leur centre, connus également pour avoir largement servi de monnaie d'échange par le passé). Je me suis servi des coquillages, j'ai eu des flashs et j'ai démarré de cette manière-là. Puis j'ai décidé de les photographier pour en faire un jeu et faciliter leur utilisation. Ce qui m'avait intrigué, ce sont leurs différentes formes, leurs couleurs, leurs placements. Je l'explique dans le livre que j'ai écrit (ndlr : paru en 2001). Pour autant je n'ai jamais lâché mon jeu de tarot Persan de Madame Indira avec lequel j'ai débuté la voyance avant de découvrir les coquillages. J'utilise les deux aujourd'hui et de la voyance directe pour des prédictions assez proches dans le temps. 

Quelles sont les questions récurrentes actuellement de la part des personnes qui vous consultent ?
Les personnes qui me suivent et nouveaux clients sont au rendez-vous depuis le début du festival avec de plus en plus de jeunes, davantage d'hommes et des questions essentiellement centrées sur le travail en cette année particulière et seulement quelques-unes sur la durée de relations amoureuses. Je remarque aussi que les gens viennent avant tout pour eux que pour les autres. 

Que vous apporte le contact avec le public comme avec les autres voyants sur ce festival ?
Contrairement à la voyance par téléphone, une consultation physique est plus cordiale, plus chaleureuse. L'échange est toujours bénéfique aussi entre voyants. C'est bien pour nous de nous retrouver sur ce genre d'événements, pratiquant un métier pour lequel nous sommes la plupart du temps indépendants.
Le jeu de 55 cartes de Dominique Coulet inspiré des coquillages
Pour Dominique Coulet, chaque coquillage a sa propre signification et lui traduit un langage. Elle détaille chacun d'eux dans son livre. Précis, ils lui permettent de bénéficier de plus de détails lors de ses consultations durant lesquelles 13 cartes sont généralement tirées et interprétées sur les aspects du coeur, du travail, matériel et de la santé, avant une conclusion d'ensemble. 

 

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