Des actes de vandalisme à Rumilly­­­

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Que se passe-t-il à Rumilly ? La chaleur de l’été semble bien avoir échauffé les esprits de quelques fortes têtes en mal de reconnaissance. Et ces derniers jours ont été émaillés de nombreuses incivilités (et le mot est faible).
Ainsi, une simple remarque de la part d’un client dans un restaura rumillien aura déclenché le déploiement d’une bande agressive et armée de couteaux, prête à en découdre. Clients et propriétaires du restaurant ont dû se barricader à l’intérieur en attendant que les forces de l’ordre viennent disperser les assaillants. 
Autre secteur soumis à la violence et au vandalisme. Celui-ci en est le théâtre depuis des années. Il s’agit des Jardins de la Néphaz, le long de la rivière, entre la rue des Remparts, les immeubles de la rue Marcoz d’Ecle et la rue de la Curdy. Un jardin qui, en principe, devrait pousser à la tranquillité méditative…
Samedi dernier ne des plaque de béton qui forment le tablier de la passerelle qui enjambe le cours d’eau, entre le Chemin de la Vieille Tannerie et la Promenade de la Néphaz, a été carrément détruite, rendant pour le moins dangereuse la traversée du pont qui a été interdit au public par un arrêté municipal. 

Et ce n’est évidemment pas le seul problème que doivent supporter les habitants du quartier. En effet, le petit bâtiment, ancien lavoir, qui forme une étape agréable sur le parcours piétonnier a, depuis longtemps, été la cible des tagueurs de tous pinceaux. 

Lieu de rendez-vous de certains groupes, il a été carrément « squatté » et, ces dernières semaines, il a subi des dégradations qui nécessiteront sans doute des travaux importants, sur la toiture en particulier. 
Un ensemble d’actes de vandalisme qui viennent accompagner des troubles constants à l’ordre public qui empoisonnent la vie des habitants du quartier.  D’autant que le problème ne date pas d’hier. Déjà il y a près de dix ans, en 2011, nous relations dans ces mêmes colonnes, les problèmes que posent les quelques individus qui forment ces bandes de casseurs à cet endroit. 
A tel point que la question se posait pour les élus de condamner l’accès à ces jardins pourtant appréciés des gens « normaux ». Supprimer bancs et allées bucoliques pour redonner à ces lieux leur aspect « naturel », simplement boisés et entretenus. 
On y perdrait, sans doute, un endroit de balade urbaine. On y gagnerait en tranquillité, sûrement.

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