Devoir de mémoire et souvenirs dans toutes les communes pour ce 105e anniversaire
Après un mot d’accueil et de remerciements à leurs administrés pour leur présence, chacun des maires a fait lecture du message de Sébastien Lecornu, ministre des Armées et de Patricia Mirallès, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Armées chargée des Anciens combattants et de la Mémoire.
«Le 11 novembre 1923, cela fait cinq ans déjà que, dans la clairière de Rethondes, le maréchal Foch a apposé sa signature sur la convention d’armistice… cinq ans que les blessures cicatrisent lentement. Sur les visages des gueules cassées. Dans le coeur des veuves. Dans la solitude des orphelins…
Le 11 novembre 1920, le soldat inconnu est porté sous l’Arc de Triomphe, pour ne jamais oublier le prix de la Victoire.
Le 11 novembre 1923, André Maginot allume la Flamme, présence vivante du souvenir des morts. Une flamme qui ne s’est plus jamais éteinte depuis.
Nous nous souvenons de tous les morts pour la France qui trouvent le repos dans nos mémoires reconnaissantes.
Aujourd’hui la flamme brille sous l’Arc de Triomphe depuis 100 ans durant lesquels les Français n’ont jamais cessé de clamer : Vive la République ! Et vive la France ! »
Dans quelques communes, les enfants participant à ces cérémonies ont lu ce poème de «Les voici les p’tits Bleuets», d’Alphonse Bourgoin. Les Bleuets couleur des cieux, Ils vont jolis, gais et coquets, Car ils n’ont pas froid aux yeux. En avant partez joyeux ; Partez, amis, au revoir ! Salut à vous, les petits «bleus», Petits «bleuets», vous notre espoir !
Le bleuet : emblème du souvenir de la Première guerre mondiale
Pendant la première guerre mondiale, les Poilus avaient l’habitude de surnommer «bleuets» les nouveaux soldats, parce que leur uniforme était bleu. En 1925, un atelier est créé à hôpital des Invalides, et les pensionnaires y confectionnent des bleuets en tissu. Ces derniers sont vendus sur la voie publique, pour avoir une source de revenus.
Le coquelicot : fleur rouge mise en avant côté britannique. Et qui a aussi un lien avec l’uniforme, la couleur des habits traditionnels des soldats britanniques, étant rouge vif. Mais aussi parce qu’avant la Première Guerre mondiale, peu de coquelicots poussaient en Flandre. Mais les bombardements ont rendu les terrains crayeux et ils devinrent ainsi riches en poussières de chaux favorisant ainsi la venue des coquelicots.
Viuz-la-Chiesaz
Depuis plusieurs années déjà, les quatre communes de Viuz-la- Chiesaz, Gruffy, Allèves et Mûres se regroupent pour commémorer cet armistice, ensemble, tour à tour dans une des quatre communes.
Et cette année, c’est donc la commune de Viuz-la-Chiesaz, qui recevait ses compatriotes pour cet hommage à nos morts.
Les maires d’Allèves et Mûres, accompagnés de leurs équipes municipales étaient présents ainsi que des conseillers municipaux de Gruffy, pour accompagner François Lavigne, maire de Viuz-la-Chiesaz et son conseil municipal. Les enfants de l’école avaient peint des galets avec bleuets et coquelicots, et les ont offerts aux participants.
Alby-sur-Chéran
Une foule nombreuse ainsi que les enfants des écoles et les jeunes du collège se sont rassemblés ce samedi 11 novembre au pied du monument aux morts, avec les pompiers du centre de secours du bourg. Après la lecture du message du ministre et le dépôt de gerbe fait par le maire, Mr Jean-Claude Martin, les enfants des écoles élémentaires entonnèrent La Marseillaise et ont lu un poème.
Cusy
Toujours une assistance nombreuse de la population ce 11 novembre pour la commémoration du 11 novembre 1918, en présence des enfants de l’école élémentaire avec leurs professeurs, des pompiers volontaires et des Jeunes Sapeurs-Pompiers de Cusy, de l’association des anciens combattants AFN et combattants nouvelle génération, des jeunes du CMJ et de l’harmonie l’Echo du Semnoz qui accompagnait le dérouler de la cérémonie.
Ce rassemblement important autour du monument aux morts permettait au maire de témoigner de l’attachement des habitants de Cusy au souvenir des soldats morts pour la France.
Les porte-drapeaux des anciens combattants AFN et des pompiers accueillaient à leurs côtés un 3e porte-drapeau des JSP ayant suivi la formation du port du drapeau, marquant l’engagement citoyen des JSP. Ils transmettent ainsi le devoir de mémoire et pourront perpétuer à l’avenir, si besoin, la représentation d’associations d’anciens combattants.
Comme chaque année, les enfants, parés de bleuets confectionnés à l’école, ont largement contribué à cette cérémonie solennelle, avec les chants les Allobroges, la Marseillaise, le poème «Les bleuets de France» d’Alphonse Bourgoin ainsi que la lecture de plusieurs lettres de poilus à leurs familles lus par les CM2. La cérémonie achevée, les participants se retrouvaient au foyer communal autour d’un vin d’honneur.
Saint-Félix
Les représentants de différentes sections : UNC-AFN, la gendarmerie, les jeunes porte-drapeaux, les JSP d’Alby-sur-Chéran, les élus, la commission municipale jeunes, les élèves accompagnés de leurs maîtresses, les responsables et membres d’associations et la population ont assisté à cette belle commémoration du 11 novembre.
Les textes lus par différents intervenants, et les poèmes récités par les élèves, les chants de l’école élémentaire accompagnés par l’assistance, ont retenus l’attention de tous.
Chainaz-les-Frasses
La cérémonie s’est déroulée devant le monument aux morts en présence des représentants des anciens combattants de la section Héry/ Chainaz, d’une quarantaine de personnes et de nombreux enfants de l’école et du Conseil Municipal Jeunes. Après les prises de paroles officielles, les jeunes écoliers et les représentants du CMJ ont lu des extraits de lettres écrites par des poilus et ont déposé une gerbe au pied du monument aux Morts.
La cérémonie s’est poursuivie autour d’un vin d’honneur proposé par la Municipalité.
Héry-sur-Alby
Après avoir remercié la présence de ses administrés, des enfants de l’école, des anciens combattants, Jacques Archinard, le maire de la commune saluait l’engagement des parents pour inciter au devoir de mémoire. «C’est un acte de résistance aussi que de se rassembler encore aujourd’hui, autour de nos valeurs républicaines, alors même qu’un de nos enseignants a été assassiné dernièrement dans l’exercice de ses fonctions.» Le premier édile faisait aussi lecture du message du ministre.
Puis vint le moment du dépôt des gerbes par les enfants de l’école qui accompagnaient Jacques Archinard et son premier adjoint, Patrick Clavel.
Les musiciens, le tambour et le trompettiste ont joué la sonnerie aux morts pendant que les porte-drapeaux portaient ceux-ci bas. Et enfin «La Marseillaise» fut entonnée par toute l’assistance, avant d’aller trinquer au verre de l’amitié, dans la salle du conseil municipal.