Direction la Mongolie pour Alice, Anaïs, Ann-Rivière et Yara-Maria

La période estivale sera pour Alice Leydier, Anaïs Ghirardi (originaire de Moye), Ann-Rivière Water-joute et Yara-Maria Proust l’occasion d’un séjour tout particulier. En effet, ces 4 étudiantes en Master en bio ingénierie participeront au Mongol Rallye. Un challenge peu banal qui clôturera leur cursus de 5 ans passés à l’EPFL (Ecole Polytechnique de Lausanne). Elles ont pris le départ le 14 juillet 2018 et se dirigent vers la ville russe d’Oulan-Oude au nord de la Mongolie, point d’arrivée du Mongol Rallye 2018. Un périple de 15 000 km environ !

Le Mongol Rallye, un rallye humanitaire

Le Mongol Rallye, raid motorisé, rallye d’aventure à vocation humanitaire, crée en 2003 se déroule entre Londres en Angleterre (ainsi que Madrid ou Milan) et Oulan-Oude en Mongolie. Le Mongol Rallye traverse une vingtaine de pays et chaque équipage parcourt environ 20 000 km avec une petite voiture dont le moteur ne doit pas dépasser les 1,2 l, le tout sans assistance. Alice, Anaïs, Ann-Rivière et Yara-Maria sont à bord d’un Kangoo. Elles empruntent la route de leur choix, choisissent leur rythme de croisière pour se rendre à bon port. Europe du Nord, Europe Centrale, Europe du Sud ou Moyen-Orient, elles décident de leur propre chemin pour rejointe la Mongolie en un minimum de 3 semaines … pas de délai maximum pour arriver, car les participants doivent faire face eux-mêmes avec autonomie et ingéniosité à toutes leurs situations. En effet, aucune aide ni assistance ne sont prévues durant le trajet par les organisateurs. Pendant l’aventure elles récolteront des fonds qu’elles reverseront à l’ONG « Cool Earth » qui œuvre contre la déforestation des forêts tropicales, en collaboration avec les institutions locales.

250 équipages au départ !

Alice, Anaïs, Ann-Rivière et Yara-Maria ont opté pour la route du sud via le Turkménistan, le Tadjikistan ou le Kazakhstan, des pays qui les font rêver. Réunies sous le nom « Dust’N’Roses » elles sont parmi les 250 équipages en lice. Terres inhospitalières, rencontres improbables, panne, soucis de santé, ennuis mécaniques… tout peut arriver, il leur faudra faire face. Le Mongol Rallye n’est pas adapté pour les personnes qui planifient tout à l’avance, ou pour les voyageurs qui aiment avoir un sentiment de sécurité en tout temps. C’est en effet, assez dangereux, quoique la probabilité d’heurter un très grand animal n’ait pas l’air de perturber nos 4 étudiantes. Ce qui les motive avant tout ? Le désir de voyager ensemble, de vivre une aventure unique et de découvrir les dernières régions isolées au monde et de partager et échanger avec les locaux. Sans règles, sans itinéraire fixe et sans assistance, le Mongol Rallye traverse successivement montagnes, déserts, fleuves et rivières, deux continents, une vingtaine de pays ! Heureusement l’utilisation d’un GPS est autorisée ! Autre élément important de ce Mongol Rallye, le but n’est pas d’arriver premier, mais d’arriver tout court, et si possible, en entier, voiture et équipage compris.

Des rencontres improbables

Elles ont pris le départ il y a quelques jours, le 14 juillet exactement au volant de leur Kangoo. Direction Pragues pour le rassemblement des équipages et le départ officiel du Mongol Rallye.

En en une semaine elles avaient déjà traversé 7 pays, la Suisse, l’Allemagne, la République Tchèque, le Slovaquie, la Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie. « Le dépaysement s’est vraiment fait sentir en Roumanie » confie Anaïs, « nous avons pu descendre la Tranfagarasan, une des plus belles routes du monde, et où nous avons même croisé des ours ! » « C’est avec une grande surprise que nous rencontrons un duo hors normes, les Cyclonomades, qui traversent l’Eurasie en vélo. ». Dimanche 21 juillet, les filles se trouvaient à Istanbul, au programme, une visite de la mosquée Ste Sophie et le Grand Bazaar entre autres.

Pour l’instant, on croise les doigts pour elles, aucun problème mécanique majeur, tout au plus quelques bricoles qu’elles ont aisément pu réparer grâce aux locaux qui ont gentiment mis la main à la patte.

Pour suivre leur périple, connectez-vous sur https://dustnroses.ch