Ecole René Darmet : une classe menacée de fermeture, les parents se mobilisent

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Les parents en les enfants se sont mobilisés ce mercredi 3 septembre devant l'école René Darmet.

Les parents en les enfants se sont mobilisés ce mercredi 3 septembre devant l'école René Darmet. - Photo : Alexis Fernandez 

Ce mercredi 3 septembre, les parents d'élèves se sont mobilisés devant l'école René Darmet. Ils dénoncent l'éventuelle suppression d'une classe de l'établissement dans les prochains jours.

C'est une situation que craignent bon nombre de parents et qui pourrait frapper l'école René Darmet à Rumilly. Une classe est menacée de suppression par l'inspection académique. Une situation incompréhensible pour beaucoup de parents d'élèves. "On devait atteindre les 227 élèves dans l'établissement et ça a été le cas à la rentrée alors même qu'il y avait des absents", s'interroge une mère d'élève. Mobilisés devant l'école ce mercredi 3 septembre, les parents d'élèves craignent la détérioration des conditions d'apprentissage. Ils regrettent également le manque de transparence de l'inspection académique. "Ils ont parlé de blocage à la fermeture pour ne pas dire fermeture et la camoufler", accuse le groupe de parents . 

Les enfants pénalisés

Dans cette situation d'incertitude les parents dénoncent la possibilité de voir des classes trop remplies avec des élèves en difficulté. "A Rumilly, nous sommes dans une zone prioritaire où on ne peut pas dépasser 25 élèves par classe mais là on risque d'être au-dessus", explique Admina, une parent d'élève déléguée.

Une problématique d'autant plus importante que les effectifs de l'école élémentaire pourraient repartir à la hausse l'année suivante. "On sait que c'est difficile d'ouvrir une classe donc s'ils ferment une classe, l'année prochaine sera d'autant plus difficile puisque les entrées seront supérieures aux sorties. On risque de se retrouver avec 30 élèves par classes", poursuit-elle. Les parents d'élèves ont donc décidé de réagir pour le bien de leurs enfants car ce sont eux les premières victimes de ces incertitudes. "La situation actuelle pèse sur nos enfants et leur bien être. Ce n'est pas normal. On n'est pas d'accord", livre Johanna, l'une des mamans présentes.

Une rentrée fictive

Les instituteurs n'ont d'ailleurs pas commencé les programmes comme ils en ont l'habitude puisque toutes les classes pourraient être remaniées en cas de suppression. "On va avoir deux rentrées scolaires", dénonce une maman. Si cette classe est supprimée, une des professeures sera par ailleurs mutée puisque son poste sera supprimé. Un autre impact important alors qu'une maitresse avait déjà dû quitter l'établissement à cause d'une suppression similaire l'année passée.

"Il parait que c'est parce que l'inspection académique a besoin de professeurs ailleurs donc ça veut dire que nos enfants sont moins importants que ceux des autres", s'indigent une mère d'élève. Si la suppression venait à se concrétiser elle porterait à 3 le nombre de suppression de classes avec celles opérées dans les écoles Joseph Béard et Albert André/ Léon Bailly. Mais les parents d'élèves espèrent qu'une décision contraire sera prise.

C'est dans cet objectif qu'ils ont adressé un courrier à l'inspectrice basée à Rumilly et lancé une pétition. En attendant, ils comptent bien continuer de se mobiliser pour obtenir gain de cause alors que les enseignants et les élus de la ville ont annoncé leur soutien. La décision devrait être prise par l'inspection académique à Annecy ce jeudi 4 août. 

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