Emploi : Quelles sont les tendances pour 2021 ?
D
epuis un an que la pandémie est arrivée en France, elle a provoqué une crise économique conséquente, résultant de l’arrêt de l’activité.
Le marché de l’emploi s’en est retrouvé impacté, avec une baisse de 6,9% des offres, face à une augmentation du nombre de demandeurs.
Cette tendance vient s’opposer au projet du gouvernement de faire baisser le chômage à 7%. Fin 2020, il était déjà remonté à 9% et la Banque de France prévoit un taux à 11% à la moitié de l’année 2021.
D’après un rapport d’Indeed (site de recrutement en ligne et présent dans 50 pays), les candidats qui se dirigeaient habituellement vers les métiers de la restauration ont dû se diriger vers d’autres secteurs. En effet, le secteur a été presque complètement immobilisé pendant un an, à l’exception de l’été, gelant de fait les recrutements. Les candidats se sont donc tournés vers le marché de la grande distribution entre autres, dont l’avenir semble moins sombre. Ainsi, la vente au détail a connu une hausse de 2,7% du nombre de recherches par les candidats.
Les secteurs qui ont connu l’évolution d’offres la plus favorable sont ceux des soins infirmiers et de la construction, avec respectivement +2,09% et +1,17% d’annonces. À l’opposé, la restauration a vu une baisse de 1,45% et l’éducation et formation de 0,80%.
Certains secteurs voient le déséquilibre entre le nombre d’annonces et les chercheurs d’emplois être amplifiés.
Par exemple, la pénurie de candidatures dans la santé est toujours une norme. Dans l’autre sens, malgré que les candidats se réorientent vers d’autres secteurs, l’hôtellerie et le tourisme ont un surplus de candidats par rapport aux annonces. On peut donc en déduire que ceux-ci essayent d’abord de rejoindre un poste qui répond à leurs aspirations avant de se diriger vers un autre secteur.
Les employeurs ayant le plus grand nombre de candidatures pourraient se dire que c’est une bonne chose mais il y a toutefois un revers. En effet, ils pourraient être tentés de recruter du personnel très, voire trop, qualifié, qui choisirait ensuite de partir une fois la crise terminée.
