En Autriche, dans le Massif de l’Arlberg
Pendant une petite semaine, début août, une quinzaine de randonneurs ont marché sur les sentiers du sud de l’Allemagne et du Tyrol, sous la houlette de leur accompagnateur Jacques Chevalier. Partis d’Oberstdorf, une enclave allemande dans la frontière autrichienne, vallée encaissée magnifique et lieu bien connu des amateurs de ski nordique, le groupe s’est hissé jusqu’au refuge de Mindelheimer dans un cadre ouvert et sauvage. Les nombreux sommets environnants, tant dans l’Allgäu allemand que dans l’Arlberg autrichien se dressaient de toutes parts, majestueux.
Rejoignant la vallée, le groupe se posait l’espace d’un soir dans un confortable hôtel près d’un lac blotti dans un écrin de verdure, le Körbersee.
Reprenant de l’altitude, il rejoignait ensuite Biberacher Hütte, un superbe refuge situé à un col de près de 2 000 m d’altitude offrant un panorama merveilleux sur les profonds vallons environnants. Quel plaisir de pouvoir tranquillement admirer de tels paysages dans le calme, le soir avant de se coucher !
Par monts et par vaux, le groupe a suivi un itinéraire de refuges, parfois dans des alpages paisibles et verdoyants, parfois dans des secteurs plus minéraux et sauvages. Plusieurs passages nécessitaient un peu plus de dextérité et d’attention, et le groupe évoluait alors plus lentement.
Entre Göppinger Hütte et Freiburger Hütte, l’itinéraire plus alpin n’était pas à la portée de tous, et les randonneurs ont rallié le refuge par deux itinéraires différents. Les uns ont apprécié une descente plus tranquille et une remontée presque bucolique le long d’un torrent ombragé. Les autres se sont régalés dans des passages plus aériens et plus techniques, mais globalement sans grande difficulté.
Partout, de remarquables paysages se sont offerts aux amoureux de la montagne. Les refuges, remarquables, leur ont aussi permis de découvrir une alimentation recherchée et de qualité, ce que tous ont largement apprécié…sans parler des bières ou autres Radler qui, à l’arrivée quotidienne, rafraichissaient les gosiers. Et dans ces contrées, une petite…c’est 50 cl.
Ce périple se terminait dans la vallée de l’Arlberg, du même nom que le massif, bien connue pour son col ou son tunnel des voyageurs qui se rendent à Innsbrück.
Un séjour pas trop physique, avec des journées comportant entre quatre et six heures de marche effective, et qui a ravi les participants, enchantés de découvrir encore et toujours des montagnes différentes de celles de chez nous.