Étape 1 : Avaler un max de dénivelé positif

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Amis Modestes, la semaine dernière, nous vous avons présenté cinq bonnes (voire excellentes) raisons de vous lancer dans l’alpinisme. 
Maintenant que vous êtes partants pour grimper jusqu’au sommet, entrons dans le vif du sujet : l’apprentissage.
L’alpinisme, ça commence tout doucement. On contemple le paysage, on prend quelques photos et on se dit : «les doigts dans le nez, je le monte ce sommet.»
Mais très vite, on s’essouffle. Les vaillants camarades ne sont plus autant chauds pour taper la discute.
Puis, on sent nos jambes se fatiguer et se raidir, on monte, on sue, on souffre, et… et… finalement, on arrive au sommet. 
Ô joie.
Pour atteindre la consécration du sommet, l’alpiniste en devenir doit être prêt à avaler du dénivelé sans trembler du genou.
Première étape de l’apprentissage, donc : deux belles randonnées dans les Alpes d’un total de 1858 mètres de dénivelé positif. 
À faire dans la même journée, sinon c’est tricher.
Impossible ? Un mot à jeter aux oubliettes !
Difficile ? Un peu mon neveu ! 
Tout ça pour quoi ? 
Pour le bonheur de vos yeux. 
Comme le planning est serré, il faut commencer dans la nuit : avant l’aube, on sort du lit douillet, on prend la caisse et on se rend au col de la Porte, à 30 minutes de Grenoble. 
Frontale allumée et c’est parti pour l’ascension. 2h15 de montée, 736 mètres de dénivelé, pour arriver à temps pour le lever de soleil au sommet de cette montagne mythique qui culmine le Massif de la Chartreuse.

Un petit café à la descente, et on ne s’arrête pas en si bon chemin : la Dent de Crolles et ses 1100 mètres de dénivelé vous attendent.

Toujours enthousiastes pour souffrir, vous reprenez la route vers le petit village de Saint Hilaire pour commencer l’ascension de la Dent de Crolles. 
Radieux, vous marchez tranquillement. Les oiseaux chantent en cette belle fin de matinée et les papillons vous chatouillent les oreilles. 
Puis la roche surgit du sol tel un titan gravissant l’Olympe.
Vous allez de nouveau manger du dénivelé, certes, mais… ce n’est qu’après avoir traversé des balcons vertigineux, des cheminées rocheuses abruptes et de jolis bois typiques (et oui, un peu de simplicité pardi !), que vous arrivez au sommet.
Et là, vous ne dites plus rien. 
C’est beau.
Amis Modestes, si vous avez soigneusement découpé cette chronique pour en faire votre programme détente de dimanche, ne manquez pas de nous retrouver la semaine prochaine où nous aborderons le sujet sensiblement vertigineux de la grimpe verticale. 

En parlant de verticalité, n’hésitez pas à nous rejoindre sur Facebook ou sur Instagram.

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