Exercice grandeur nature pour les réservistes de la 27e BIM
Depuis 2015, l'opération Sentinelle mobilise en nombre les soldats pour la sécurité des Français face à la menace terroriste. Afin d'assurer cette mission tout en continuant l'engagement des Armées en opérations extérieures, la montée en puissance de la réserve opérationnelle est essentielle. Dans le cadre de sa préparation opérationnelle, la réserve de la 27e brigade d'infanterie de montagne (27BIM) organise un exercice d'envergure intitulé «Choucas».
“Celà fait plus de 11 ans que nous nous retrouvons pour effectuer cet exercice annuel, exercice unique en France. Son but est d’entraîner les unités de réserve et mettre en œuvre les savoir-faire individuels et collectifs avant l'engagement sur des missions comme «Sentinelle». De contrôler sur le terrain et de manière concrète la formation initiale des jeunes recrues. Enfin, de valider les circuits de décision entre les autorités civiles et militaires” commente le Lieutenant-Colonel Bonnevie, directeur de l’exercice.
Cette année un volume conséquent de réservistes provenant de toutes les unités de la 27e Brigade d’infanterie de Montagne a été engagé pour l'exercice «Choucas» 2018 qui s’est tenu durant quatre jours, dans le département de l'Isère, aux portes de Grenoble sur le territoire du Trièves.
Cette année le SDIS 38 et le PSIG de l'Isère (Peloton de surveillance et d'intervention de la Gendarmerie) ont renforcé l’exercice, pour des mises en situation au plus proche de la réalité.
Et les scénarios n’ont pas manqué durant ces quatre jours, mettant en avant les différents savoir-faire de chacun. Evacuation d’un blessé dans une gare suite à une agression, prise à partie d’une patrouille sentinelle par des manifestatants agressifs, tentative d’infiltration par des “méchants” dans le dispositif que les Chasseurs Alpins avaient à surveiller, etc... Jusqu’à l’exercice final : la prise d’otages par un groupe de rebelles dans le village de Tréminis.
L’alerte est donnée par une patrouille Sentinelle qui demande du renfort de la part de la Gendarmerie, notamment le PSIG qui doit figer les lieux. Mais l’exaction d’un des preneurs d’otages oblige les Gendarmes à intervenir, couverts par les militaires qui ont une double mission, assurer les arrières des gendarmes, mais aussi la protection des sapeurs-pompiers pour l’évacuation des blessés.