Fin de la grève chez Tefal

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Lundi 13 décembre, après 6 jours de blocage de l’usine (expéditions et approvisionnements), les organisations syndicales FO, CGT, CFDT et CFE-CGC ont rassemblé de nombreux salariés devant l’entrée principale du site pour annoncer leur décision de lever le blocage suite à un accord trouvé avec la direction. Cet accord a été signé en début d’après-midi, après le vote à main levée pour la reprise du travail.

Jeudi 9 décembre, les représentants des quatre organisations syndicales avaient refusé l’accord proposé par le groupe SEB. Pour rappel, l’intersyndicale demandait une augmentation générale de 3% au 1er janvier 2022, compte-tenu du chiffre d’affaires record annoncé par le groupe en septembre dernier (+63% de résultat opérationnel d’activité) et afin de compenser la baisse de pouvoir d’achat des salariés. Lors de la dernière NAO (Négociation Annuelle Obligatoire), la direction leur avait proposé une augmentation de 1,8% (1,5% au 1er janvier et 0,3% en septembre si signature).

Vendredi soir, de 21h à 00h30, une réunion s’est tenue avec la direction. Suite à de longues négociations, il a été convenu que les salariés bénéficient dès janvier 2022 d’une augmentation générale de 2,1% puis de 0,2% au 1er septembre, et des propositions complémentaires ont été apportées comme la prime d’ancienneté forfaitaire annuelle de 120 euros sur la paie de janvier ou encore les 65 embauches annoncées pour le 1er semestre 2022 au lieu des 50 initialement proposées : «Il y en avait eu 72 sur toute l’année 2021, c’est donc une belle avancée» reconnaissent les représentants des quatre syndicats.

«On remercie encore les salariés de nous avoir suivis dans le mouvement. On a prévu la direction qu’en cas de nécessité, on est prêts à recommencer. On ne lâchera rien. Les salariés n’ont plus envie de se faire avoir sur ses NAO et on a déjà anticipé pour l’année prochaine, le DRH France en a d’ailleurs été tenu informé.»

L’intersyndicale est fière de s’être unie dans un même élan de solidarité et de revendications, en total accord du début à la fin du mouvement: «Notre union, c’est une force. On garde la tête haute, avec tous les salariés. La direction s’évertuait à individualiser les gens, à les culpabiliser et on a recréé le lien social qui manquait dans l’entreprise».

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