Florence Parly achète des Rafale à Argonay
Le 29 navire dernier, Florence Parly s’est rendue à l’usine Dassualt Aviation d’Argonay pour signer un contrat de vente de 12 Rafale avec Éric Trappier, PDG du groupe.
Ces avions remplaceront les 12 Rafale de l’Armée de l’Air et de l’Espace Française vendus à l’armée de l’Air grecque.
La Ministre a donc signé ce contrat dans l’usine où sont produits les systèmes de commandes de vol de tous les avions Dassault depuis 1963.
«Ce contrat de 12 avions neufs permet à notre armée de l’Air et de l’Espace de poursuivre sa montée en puissance Rafale en attendant la cinquième tranche dont les livraisons sont prévues entre 2027 et 2030. C’est une grande satisfaction pour Dassault Aviation, Thales, Safran et les 500 entreprises françaises associées au programme, dans le contexte particulièrement difficile que traverse notre secteur aéronautique avec la crise de la Covid», a déclaré Éric Trappier.
Florence Parly a quant à elle déclaré : «Je suis venue en Haute-Savoie aujourd'hui pour annoncer des bonnes nouvelles.
La première bonne nouvelle c'est que nous avons, depuis 2018, une programmation militaire qui prévoit, d'ici 2023, 110 milliards d'investissements. 110 milliards, c'est l'équivalent d'un plan de relance pour le seul secteur de La Défense.
La deuxième bonne nouvelle, c'est que cette loi programmation militaire s'exécute année après année, à l'euro près.
La troisième bonne nouvelle c'est que les industries de Défense se sont, malgré la crise que nous avons connue depuis maintenant un an du fait du virus, mobilisées comme jamais pour permettre à nos forces de continuer de s'entrainer et d'opérer sur les théâtres d'opération sans aucune discontinuité, sans aucun arrêt et sans aucun ralentissement. Et je voudrais les remercier toutes ensemble.
La quatrième bonne nouvelle, c'est que les industries de défense irriguent l'ensemble des territoires. Ce sont 200 000 emplois qui sont concernés par ces investissements que l'État mobilise. 200 000 emplois qui sont répartis dans la France entière et la visite que je fais aujourd'hui à Argonay en est une des illustrations.
La cinquième bonne nouvelle, c'est que les industries de défense marchent sur deux jambes. La production nationale d'une part et les exportations d'autre part. Et l'une ne va pas sans l'autre. Ces deux jambes s'avèrent, l'une comme l'autre, musclées. Nous avons, lundi, à Athènes, annoncé la commande par la Grèce de 18 avions Rafale, donc 6 qui sont des avions neufs et 12 sont des avions qui seront prélevés sur la flotte opérée par l'Armée de l'Air et de l'Espace et qui ont vocation à être livrés dès 2021.
Alors, et c'est la dernière bonne nouvelle, afin de ne pas réduire les capacités de l'Armée de l'Air et de l'Espace, il est urgent de compenser ces douze appareils. D'où l'annonce que je viens de faire d'une commande de 12 avions Rafale pour l'Armée de l'Air et de l'Espace qui seront produits, non seulement par Dassault Aviation, mais par l'ensemble de ses sous-traitants, ce qui permettra à nos forces armées de disposer en 2025 de 12 appareils au meilleur standard puisqu'il s'agit du standard le plus moderne que Dassault Aviation est en capacité de proposer.
Donc je suis tout à fait consciente des difficultés que les Français, les entreprises, traversent en cette période de crise sanitaire et de crise économique mais je crois que, particulièrement dans ces temps difficiles, il nous faut aussi regarder loin et regarder ce qui va bien. Et ce qui va bien, c'est qu'il y a en France des savoirs-faire exceptionnels qui sont reconnus à l'international et qui nous permettent de tirer en avant nos emplois, nos industries et finalement la place de la France dans le monde.»