Gala France Boxe Aix

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Une démonstration de karaté full contact pour commencer, 14 combats de boxe anglaise ensuite dont 2 professionnels, c'est le programme sans accroc et suivi à la lettre qui a contribué à la réussite du 19e gala organisé par France Boxe Aix. Le team manager du club Philippe Fontanel en a même profité pour déjà annoncer au micro la date du vingtième anniversaire, le 28 mars 2020 toujours au sein du salon Victoria du Casino Grand Cercle, avec quelques surprises en prévision.

 

Trois succès pour les Aixois

 

Premier local à entrer en lice, le jeune Lucas Léger n'a fait qu'une bouchée de son adversaire Anis Bourhile tout droit venu du Léman, littéralement asphyxié et compté deux fois dès la première reprise, pour remporter son combat sur arrêt de l'arbitre. Ovationnée comme il se doit, Maïlys Gangloff, 50,5 kg à la pesée, a suivi le même chemin en s'imposant à l'unanimité des juges avec 40 touches face à la Slovaque Klaudia Ferenczi, une boxeuse accrocheuse et avançant tête baissée, sans craindre les coups, qui a déjà bien baroudé dans le circuit pro sans toutefois réussir à percer (95 combats dont 68 défaites). Cette dernière aura eu le mérite de faire boxer la championne de France Boxe Aix et de lui faire sortir sa technique au cours des 4 rounds de 2 minutes. « Malgré d'importants maux de ventre encore samedi qui auraient pu remettre en question ma participation au gala, j'ai trouvé je ne sais comment l'énergie pour combattre » glissait par ailleurs Maïlys Gangloff au pied du ring. C'est donc son second succès en professionnel, après celui signé à Gaillard le 9 février, et probablement par le dernier si elle garde cet état d'esprit aussi vaillant. Dans le coin rouge et sous les couleurs de France Boxe Aix elle aussi, Faustine Pascal-Giroud a réalisé une bonne mise en jambes face à la Suissesse Virginie Chudzinski avant de monter ensuite en puissance crescendo pour sceller sa victoire. « Gagner à domicile est encore plus gratifiant que de gagner autre part. Je suis contente. J'ai tâté le terrain dans le premier round, continué à prendre confiance dans le second et je me suis amusé sur la fin en essayant de plus travailler la technique » déclarait-elle avec le sourire.

 

…et deux déconvenues

 

Impatient de boxer à la maison mais mal à l'aise tout au long de son affrontement, Gilles Savournin n'arrivait pas à cacher sa déception de « ne pas avoir su gérer » et d'avoir finalement raté le coche face à Tshuadi Pelowinnu de Clermont-Ferrand, déclaré vainqueur. L'issue a été semblable pour le dernier représentant du Team Fontanel, Jimmy Lalin, ce dernier n'ayant toutefois pas à rougir car c'est la première fois qu'il boxait en compétition. N'ayant encore aucun repère à ce niveau, il était dans le bon tempo au début de son duel l'opposant au boxeur de Bonneville Ange Andréa, le fossé se creusant par la suite.

 

Des juges partagés sur plusieurs combats

 

Ce qui a surtout fait la richesse de cette soirée pugilistique, c'est la différence d'intensité perceptible d'un combat à l'autre. Unanimes parfois en donnant également vainqueurs Kylian Gérard Buttoz (Montalieu), Vincent Lushima (Clermont-Ferrand), Henrys Lukomo Kayembe (Clermont-Ferrand) et Momo Ayyad (Ajaccio) lors de la seconde rencontre professionnelle servant de conclusion appropriée au gala, les juges ont également eu bon nombre d'avis divergents. Et c'est pourquoi pas moins de 5 vainqueurs l'ont été sur des décisions partagées à savoir Jimmy Beckert (Suisse), Rudy Genevrier (Saint-Étienne), Vahe Mehrabyan (Saint-Étienne), Naim Bellahcene (Bonneville) et Romain André Karavita (Montalieu),

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