Halloween en orange et noir
Dans la nuit sombre éclairée par une lune blafarde, des groupes d’ombres se faufilaient dans les chemins du village, éclairés par des lampes de poche (souvent accompagnés des parents). Ils frappaient aux portes des maisons et on leur ouvrait pour les faire entrer dans la lumière. On découvrait alors des petits monstres et des démons, des diablotins aux tridents ou des fantômes, des squelettes ou des zombies aux balafres sanguinolentes, sans oublier Dracula aux canines aigües et les petites sorcières aux chapeaux pointus, emmêlées dans leurs toiles d’araignées. Une symphonie de couleur noire et orange pour symboliser le monde des morts et celui des fruits d’automne la courge ou le potiron.
Alors c’est la distribution de friandises et de bonbons pour les petits et les grands qui pour l’occasion ont ôté leur masque et leur coiffe pour déguster quelques sucreries, gardant précieusement le produit de leur quête pour plus tard. Les langues se délient alors pour se présenter à leurs hôtes qui découvrent alors sous les déguisement, Djibril, Carla, Romane ou Thibaut les petits voisins, Raphaël ou Sarah leurs amis venus de plus loin pour étoffer leur troupe carnavalesque.
Puis rapidement, ravis de leur butin, ils repartent dans le hameau, pour continuer le porte à porte dans l’espoir de remplir leur sac ou leur marmite d’autres cadeaux en se jurant bien sûr de revenir l’an prochain.