Jean-Bernard Roupioz fêté pour 38 années à la tête de la caserne des pompiers

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Quel bel hommage lui était rendu ce jeudi 1er septembre, par les grufféens et les mûrains, avec ses collègues pompiers et les élus, ses amis bikers, sa famille, tous alignés en haie d'honneur dans le centre du village de Gruffy. Sans oublier tous les collègues des casernes voisines, Cusy, Alby, Albens, Rumilly, Massingy, Chavanod, etc...

La mise sur pied d'une fausse alerte pour intervention à la mairie, l'obligeait ainsi à traverser à pied, et se rendre sur la place des Frères Anselmet, pour les discours, et sous les applaudissements très nourris du public. Dès son arrivée devant l'église, il était stoppé par des fumigènes, il fut obligé de descendre du véhicule. Et les sirènes des camions se sont mises à hurler... elles aussi pour saluer son engagement de 38 années au service de la population pour le secours !

Il avança alors au milieu de cette haie d'honneur ainsi formée, accueilli par son épouse et ses petits enfants. Les cloches des vaches très agitées, l'accueillaient également.

Puis, Jean-Bernard rappela dans l'émotion, les moments qu'il a passé avec son équipe, mais aussi, sa nomination fortuite avec un tirage des rois, organisé en 1984 par le maire de l'époque, pour trouver un remplacement au chef qui partait en retraite.

Son fis David, adjudant-chef, qui va lui succéder à la tête de la caserne pris la parole pour remercier toutes les personnes présentes. Il rappelait avec ses frères, tous dans une grande émotion, qu'en dehors de ses nombreuses qualités, «tu es un super papa» !

Mme le maire, après avoir remercié les pompiers pour l'organisation de cette «surprise/ événement», non officielle, et David son fils pour cette fête dont il a été le grand organisateur, avec la complicité de son épouse et ses autres enfants, rappelait son engagement dans le corps des sapeurs pompiers et sa passion pour cette mission. «Nous voulons te dire merci pour tout cela»

Une banderole a même été posée dans le centre du village à son effigie, comme «nos champions olympiques», dira en substance Marie-Luce Perdrix, «et qui restera jusqu'à la passation de pouvoir, qui ne devrait pas tarder... 38 ans à la tête d'une caserne cela vaut bien une compétition olympique...» conclura-t-elle.

Et avant de se regrouper autour du verre de l'amitié, il a eu le plaisir de déballer ses nombreux cadeaux.

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Les fumigènes saluaient l'arrivée de Jean-Bernard Roupioz à son arrivée dans le centre du village.

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