Jean-Sylvain Goutelle, nouveau conseiller municipal
Suite à la démission de Pauline Orso Manzonetta Marchand en fin d’année 2022, Jean-Sylvain Goutelle, suivant sur la liste «Rumilly Albanais 2020 une autre Ambition», a intégré l’assemblée municipale aux côtés de ses colistiers de l’opposition, lors du dernier conseil municipal.
Agé de 47 ans, marié et père de deux enfants, Jean-Sylvain Goutelle est maquettiste prototypiste dans une société située à Alby-sur-Chéran. Rumillien depuis 2017, il est originaire de Saint-Etienne (Loire) et a longtemps vécu en Isère où il a travaillé durant 17 ans à la Chambre d’Agriculture, en tant qu’ingénieur agricole puis responsable de service en charge de l’environnement, l’aménagement du territoire et la forêt. «Je représentais le monde agricole auprès des collectivités, à l’échelle des communes, intercommunalités, du Département et des services de l’Etat».
Très investi dans la vie associative, il est entre autres adhérent à AERA (Agir Ensemble pour Rumilly et l’Albanais) et au Repair Café où il œuvre bénévolement. Il est également parent d’élèves délégué à l’école de ses enfants et actif au sein d’une AMAP (association pour le maintien de l'agriculture paysanne). Amoureux de la nature, il pratique de nombreuses activités de plein air.
«La défense de l’intérêt général et de l’environnement sont des sujets qui me tiennent à cœur»
Avant de s’engager officiellement en politique, il s’est toujours impliqué autour de thématiques chères à son cœur, liées notamment aux questions d’environnement et de consommation.
Lors des dernières élections municipales, il a rejoint la liste «Rumilly Albanais 2020 une autre Ambition» dont les valeurs correspondent aux siennes :
«La défense de l’intérêt général et de l’environnement sont des sujets qui me tiennent à cœur, tout comme le système social, le monde associatif et l’utilisation de l’argent public». Jean-Sylvain Goutelle est animé par son envie d’agir selon sa vision du bon sens et de l’équité. «Je reste fidèle aux valeurs de la liste et à son projet cohérent pour faire avancer le territoire différemment, dans un sens qui me paraît être le bon. Aujourd’hui, ce qui se passe à Rumilly ne me convient globalement pas. J’ai bien conscience qu’il y a de multiples domaines, que certaines choses peuvent être positives. On ne peut pas être contre tout, en revanche les orientations prises ne me semblent pas pertinentes pour le long terme. Piloter, c’est prévoir et anticiper, et ce qui me crispe souvent, au niveau local comme national, c’est le court terme». Le nouveau conseiller municipal apporte quelques précisions sur son état d’esprit : «Nous sommes dans l’opposition, il n’y a quasiment aucune chance que nous fassions bouger les lignes, mais au moins, à travers notre engagement, nous pouvons communiquer, dire que certaines choses pourraient être faites autrement, expliquer pourquoi, quels sont les enjeux, faire de la pédagogie sur une autre vision de ce que pourraient être l’action publique et les projets publics à Rumilly».