J’en ai marre !
Ce matin, j’étais devant mon clavier d’ordinateur à me demander de quoi j’allais bien pouvoir vous parler cette semaine. J’ai pris deux jours de congé pour faire le pont du 1er mai, ça m’a un peu démobilisée et je tire une flemme peu commune…
Et puis, dans la radio, qui ne me quitte jamais, j’entends quelque chose qui m’interpelle. C’est l’interview d’une romancière que ses «polars» ont rendue archi célèbre, Fred Vargas. Ses romans, je les ai tous lus et j’attends toujours avec impatience la suite des aventures pour le moins alambiquées du Commissaire Adamsberg et de l’inspecteur Danglard (pardon à ceux qui ignorent tout de Pars vite et reviens tard ou Quand sort la recluse).
Elle publie un nouveau livre sous le titre «L’humanité en péril». Et là, je dresse l’oreille ! Parce que, cette fois, elle ne construit pas une intrigue compliquée dans laquelle ses personnages vont se mouvoir pour le plaisir du lecteur. Elle lance un cri d’alerte : il y a le feu à la maison Terre !
Et personne, parmi nos dirigeants, ne semble se rendre compte que, par exemple, une hausse de 2°C de la température moyenne de la terre, c’est des millions de morts… Même si ce sont des gens qui habitent loin de chez nous !
Moi, évidemment, je ne passe pas, et je ne passerai jamais, à la radio. Et le monde entier se fiche sans doute de la révolte d’une «ménagère de moins de 50 ans» isolée dans sa campagne haut-savoyarde.
N’empêche ! J’ai bien l’intention de l’ouvrir, ma g…. !
Je n’aime pas trop prendre parti publiquement par rapport à nos dirigeants nationaux (ça, c’est pour le déjeuner familial !). Je pense que chacun doit se faire sa propre idée sans se faire influencer.
Mais, une fois de plus, je constate que, dans les grandes déclarations de nos politiques, ce qui devrait être absolument «le combat du siècle» est dramatiquement absent.
Et plutôt que de cultiver «l’art d’être français», peut-être faudrait-il cultiver l’art de la décroissance. Parce que je suis absolument d’accord avec Fred Vargas, la décroissance est inévitable, indispensable.
Voilà ! Je dis cela avec mes mots, un peu simplement peut-être. Chez moi, c’est plutôt viscéral. Et je crois que nombre de mères sont comme moi en imaginant l’avenir que nos sociétés préparent à nos enfants.
Je devrais pourtant reconnaitre les efforts de beaucoup de nos concitoyens pour améliorer les choses.
Mais ce ne sont que de petites gouttes d’eau dans un océan de déchets et autres pollutions… Espérons que ces gouttes d’eau pure seront assez nombreuses. Mais tant que les «grands», ceux qui ont le pouvoir – et surtout celui de l’argent – ne se décarcasseront pas, je crains le pire.
Finalement, j’avais des choses à dire ce matin. Et, pour une fois, je n’ai même pas critiqué nos responsables locaux. Qui font ce qu’ils peuvent à leur niveau, sans doute. Mais pas assez !
Pour m’écrire, c’est sur ladymarianne74@orange.fr