La 36ème édition est maintenue du 3 au 8 novembre

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Le festival est maintenu dans le cadre du couvre-feu. La programmation a dû être remodelée. Les séances du mardi, mercredi, jeudi et vendredi soir ont été avancées à 18h.
Une seule séance a dû être annulée: celle du samedi soir qui ne pouvait être déplacée car un film est déjà au programme en fin d’après-midi. Mais l’équipe du festival organisera une projection-débat autour de « Dark waters » au printemps quand la situation sanitaire se sera améliorée.
Le festival s’est organisé pour accueillir les festivaliers en toute sérénité, dans le respect très strict des mesures sanitaires. Le port du masque est obligatoire pendant toute la séance. Dans la salle de projection, il y aura un siège vacant entre deux personnes ou deux groupes de personnes. La distanciation physique devra être respectée dans la file d’attente. Du gel hydroalcoolique sera distribué à l’entrée. La petite salle de l’Ebène sera aménagée pour fluidifier au maximum les entrées. Entre deux séances, les salles seront aérées et désinfectées.

Pour sa 36ème édition, le festival propose huit documentaires dont deux avant-premières et trois fictions.
Et comme chaque année, des invités, des échanges, des débats… Plusieurs réalisateurs seront présents pour accompagner leur film.

Le nouvel agenda du festival
Mardi 3 novembre 
À 18h : Mathilde Syre accompagnera son documentaire « Champ de luttes, Semeurs d’utopie » qui fait rencontrer des paysans motivés et créatifs. 
Pierre Gachet, un des paysans filmés, participera également à l’échange après la projection. 
Mercredi 4 novembre
À 18h : Rodolphe Marconi présentera son film  « Cyrille, agriculteur, 30 ans, 20 vaches, du lait, du beurre, des dettes », le portait émouvant et délicat d’un jeune éleveur criblé de dettes.
Jeudi 5 novembre
À 18h : en avant-première « Douce France », un documentaire de Geoffrey Couanon fait rencontrer des lycéens de la banlieue parisienne, drôles et intrépides, qui se lancent dans une enquête sur un gigantesque projet de parc de loisirs impliquant de bétonner les terres agricoles proches de chez eux.
Le film sera suivi d’un débat avec des représentants de Terre de Liens Savoie, association qui agit pour la préservation des terres agricoles et l’agroécologie.
Vendredi 6 novembre
- À 14h : les élèves de 5ème du collège Jacques Prévert vont découvrir « Yao », la comédie dramatique de Philippe Godeau racontant le voyage initiatique d’un acteur français qui découvre le Sénégal dont il est originaire en compagnie d’un jeune fan sénégalais.
Dans la limite des places disponibles, la séance est ouverte à tous au tarif du festival. 
- À 18h : « Revenir », un drame familial paysan de Jessica Palud, magnifiquement interprété, sera accompagné par Emmanuel Thomas, son directeur de casting.
Samedi 7 novembre
- À 10h : « Honeyland », un documentaire fascinant de Tamara Kotevska et Ljubomir Stefanov raconte l’histoire d’une  apicultrice qui, dans un village abandonné de la Macédoine du Nord, récolte le miel de ses abeilles de manière traditionnelle. Emmanuel Henke et Antoine Volpi, deux apiculteurs biollans, échangeront avec les spectateurs après la projection.  
- À 14h : « La grâce du sillon », un documentaire de Cyril Le Tourneur d’Ison interroge sur la disparition du bocage mayennais. Claudine Le Tourneur d’Ison, l’épouse du réalisateur, qui a suivi de près la genèse du film, sera présente. 
- À 17h : en avant-première « 143, rue du désert », le superbe documentaire d’Hassen Ferhani fait rencontrer Malika, une femme généreuse qui tient un petit café en plein Sahara et y accueille les voyageurs de passage.
Dimanche 8 novembre
- À 10h : « Seules les bêtes », un polar déroutant de Dominik Moll, brillamment mis en scène, entraîne des fermes isolées du Causse Méjean à Abidjan. 
- À 14h30 : Daniel Schlosser accompagnera « En quête des nouveaux herboristes », son documentaire sur les paysans qui cultivent des plantes médicinales. Yves Yger, docteur en pharmacie, herboriste et chroniqueur échangera également avec les spectateurs.
- À 18h : le festival se terminera avec « Le cavalier mongol », un documentaire d’Hamid Sardar qui raconte une traque épique dans les steppes mongoles.
Infos pratiques
Le festival se déroule dans la salle de l’Ebène à La Biolle. Plein tarif : 5,50 € (adultes) ; tarif réduit (étudiants, demandeurs d’emploi et cartes de fidélité du festival) : 4,50 € ; tarif enfants (jusqu’à 14 ans) : 3,50 €. Abonnement : 40 €. Pass 5 séances : 25 €. l ne sera pas possible cette année de proposer une restauration dans la salle de l’Ebène. Informations complémentaires : www.cinerural-labiolle.org

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