La DDPP renforce ses contrôles pour protéger les usagers
Les fêtes de fin d’année représentent un important pic de l’activité commerciale. C’est pourquoi les enquêteurs de la Direction Départementale de la Protection de la Population renforcent eux aussi leurs contrôles.
Il leur importe de veiller à ce que les jouets, généralement destinés aux enfants, ne représentent pas de danger pour leurs futurs usagers.
Tout au longe de l’année, ils mènent des enquêtes à tous les niveaux de la production à la distribution, afin d’assainir la situation sur le long terme. Sur la période des fêtes en particulier, ce sont les lieux de ventes qui subissent les contrôles, afin de vérifier que l’acheteur ne soit pas victime de négligences en raison de l’augmentation d’activité.
Dans le cas de jouets, ces contrôles peuvent prendre plusieurs formes. En général, ils se font de manière inopinée, à part dans deux cas : quand il s’agit d’une première mise sur le marché ou quand il s’agit d’une opération de communication, c’est-à-dire rarement. Le reste du temps, l’inspecteur arrive dans le magasin, présente sa carte et demande à voir des jouets en particuliers, qui auront été ciblés grâce à un travail fait en amont. Il existe aussi la possibilité d’agir en tant que «client mystère» et ainsi contrôler les marchandises incognito.
Les inspecteurs contrôlent plusieurs points spécifiques pour garantir la sécurité des utilisateurs : le marquage CE (garantit la conformité aux normes européennes), la présence d’instructions en français, la présence d’avertissements d’âge et le respect des exigences réglementaires (telles que l’affichage des risques).
Il est important de savoir que certains sites internet vendent leur marchandise directement depuis l’étranger, dans des pays où les normes ne sont pas les mêmes. Si elles arrivent directement chez le consommateur, elles ne sont donc pas contrôlées, le mettant potentiellement en danger.
Le directeur d’un célèbre magasin de jouets à Epagny nous a d’ailleurs indiqué que les clients posent moins de questions qu’il y a trois ou quatre ans sur le provenance et la conformité des jouets.
Cela peut être mis soit sur le compte d’une plus grande confiance envers un distributeur connu, soit sur un relâchement du consommateur, ce qui n’est pas forcément bien.