La Ville fait don d’une «Coccinelle» à l’hôpital
Il ne s'agit ni du petit insecte rouge à pois noirs porte-bonheur, ni de la célèbre automobile des années 60-70 apparue sur grand écran dans un film de Walt Disney. La «Coccinelle» dont la Ville d'Aix-les-Bains a fait don à l'hôpital d'Aix-les-Bains, établissement appartenant au Centre hospitalier Métropole Savoie, est un appareil de désinfection vapeur surnommé ainsi en raison de sa forme. Sa remise dans les bureaux de la direction, au Grand Port, s'est déroulée vendredi dernier en présence du maire Renaud Beretti, de l'adjoint aux affaires sociales Jean-Marc Vial, du directeur de la sécurité et de la tranquillité publique de la Ville Florian Berthet, ayant suivi ce dossier, et au niveau du CHMS
du directeur général Florent Chambaz, de la directrice générale adjointe et directrice déléguée du site d'Aix Sylvia Gotteland, de son adjointe Pascale Collet et du chef de service de l'équipe opérationnelle d'hygiène Franck-Olivier Mallaval.
Faciliter le quotidien des soignants
Grâce à ce don de la Ville d’Aix-les-Bains, l’hôpital d’Aix-les-Bains dispose de son deuxième appareil de désinfection vapeur, trois d’entre eux équipant par ailleurs le site de Chambéry. Sur le plan pratique, cela va permettre d’éviter le déplacement par les équipes soignantes de l’appareil de bâtiment en bâtiment en fonction des besoins comme cela était le cas jusqu’à présent entre la Reine Hortense et le Grand Port par exemple. Pour les patients et résidents, la qualité de l’entretien des locaux, réalisé par les professionnels, participe à la prévention du risque infectieux.
Comment fonctionne l'appareil ?
L’appareil de désinfection vapeur Nocospray, de la société 100% française Oxy’Pharm, permet de réaliser une désinfection des surfaces par voie aérienne (DSVA) de pièces jusqu’à 1 000 m3. Cette désinfection est un complément de l’entretien classique (appelé bio nettoyage) qui est réalisé au quotidien par les professionnels, agents des services hospitaliers (ASH) ou soignants. L’appareil consiste à propulser dans l’atmosphère d’une pièce fermée (bloc opératoire, chambre de patient, etc.), hors présence humaine, un produit qui va se répandre jusqu’à saturer la pièce d’un brouillard sec. Ce brouillard va désinfecter toutes les surfaces en contact avec l’air. Il s’agit d’un procédé pouvant s’appliquer aux véhicules d’urgence et permettant d’accéder aux recoins généralement difficiles d’accès (véhicule du SAMU par exemple). L’appareil utilise un produit désinfectant en faible quantité, respectueux de l’environnement et sans danger pour l’être humain, à base de peroxyde d’hydrogène qui est bactéricide, fongicide (contre les champignons parasites des végétaux), sporicide (contre les spores présents dans les bactéries et les champignons), et virucide.
Compact et portatif, avec un poids de 6,2 kg seulement, il est également programmable et dispose d’une télécommande pour déclencher les traitements à distance.