Laëtitia Philippe devient la marraine de la section féminine du GFA

La gardienne internationale âgée de vingt-huit ans, passée par le FCSR au cours de sa préformation, évoque son parcours, ses souvenirs, et les raisons qui l’ont poussé à accepter ce rôle de marraine de la section féminine du GFA. 

Quel a été jusqu’ici votre parcours dans le football ?
J’ai commencé à jouer au football à l’âge de huit ans, juste après la coupe du monde 1998 en France. Pour la petite anecdote, j’aurais dû jouer au handball, mais les inscriptions étant terminées, je me suis rabattue sur le foot. J’ai fait une saison à Vimines en Poussins, avant d’aller à Cognin. Puis, ma famille à déménagé à Rumilly, j’ai donc signé au FCSR et j’y ai évolué pendant six ans. J’ai commencé sur le champ, avant de passer gardienne en catégorie « benjamins » à Rumilly. Ensuite, je suis rentré en formation à l’INF Clairefontaine. J’ai eu une dérogation pour pouvoir jouer en -15 ans à Rumilly avec les garçons. Après cette dernière année, il a fallu que je trouve un club exclusivement féminin, car la mixité n’était plus possible. En 2007, j’ai alors pu signer au Montpellier Hérault Sport Club que j’ai côtoyé durant onze saisons. Là-bas, j’ai eu la chance de disputer la Ligue des Champions, de gagner la coupe de France, et de connaître mes premières sélections en équipe nationale. L’an passé, j’ai opté pour Rodez, avant de m’engager cette saison au FC Fleury 91, en région parisienne, et toujours en D1 féminine. 

Et l’équipe de France ?
En ce qui concerne l’équipe de France, j’ai connu ma première sélection à l’âge de quinze ans, pour évoluer avec les -17 ans. J’ai participé ensuite à plusieurs compétitions dans toutes les catégories de jeunes. En 2010, j’ai notamment remporté l’Euro U19. Entre temps, j’avais connu ma première sélection chez les A, en octobre 2009 en Serbie. Ensuite, j’ai participé à la coupe du monde 2011 en Allemagne, puis aux Jeux Olympiques de Londres 2012 et Rio 2016, sans oublier l’Euro en 2017 aux Pays-Bas.

Quel est votre meilleur souvenir ?
C’est compliqué de ressortir un seul bon souvenir, même si la coupe du monde 2011 a été un grand moment. Ça reste une compétition historique pour l’équipe de France, puisqu’elle a permis d’amener un réel engouement pour le foot féminin. Les JO ont aussi été des moments forts.

Qu’est-ce qui vous a poussé à accepter ce rôle de marraine de la section féminine du GFA ?
Ce qui m’a plu dans ce projet de devenir la marraine de la section féminine du GFA, c’était de rendre ce qu’on m’avait donné durant toutes ces années. Si j’ai pu faire cette carrière, je le dois aussi à certaines personnes que j’ai pu croiser pendant mes saisons à Rumilly. Dans la vie, c’est important de ne pas oublier d’où l’on vient. Aussi, j’ai eu la chance de rentrer ici pendant les vacances du foot, puisque j’ai toujours ma mère et mes deux soeurs qui habitent là.

Que pensez-vous pouvoir lui apporter ?
Je vais essayer d’apporter toute mon expérience du haut niveau à cette section féminine. Je ferai aussi tout pour être présente pour les joueuses, afin de répondre à leurs questions. Je pourrais certainement les aider et venir les voir quand je suis dans le coin. Mon souhait est d’aider ces jeunes filles, de les accompagner.

Comment va se traduire votre parrainage ?
Mon marrainage est un peu compliqué à mettre en place pour l’instant, étant donnée la période qu’on traverse. Mais il y aura des actions, des évènements où je prêterai mon image et où je serai présente sur place. Je pense que dès cet été, il y aura moyen de faire un évènement, afin que je puisse rencontrer les joueuses et échanger avec elles.

Quel message souhaiteriez-vous faire passer aux joueuses de la section féminine ?

Si j’avais un premier message à faire passer aux joueuses de la section féminine, ce serait « restez chez vous, prenez soin de vous ». Pour conclure, je suis vraiment très heureuse de devenir la marraine de la section féminine du GFA, et je ferai vraiment tout pour lui apporter le maximum, afin de la faire grandir.